En dépit de ses qualités, LawBreakers a connu un démarrage pour le moins compliqué en termes de fréquentation. Bien entretenu, comme en atteste une récente mise à jour, le jeu de Boss Key a toujours des plans d'avenir. Malgré ce que peuvent penser les médias, décriés par le papa de Gears of War.
GamesIndustry.biz s'est entretenu avec les patrons de Boss Key Productions, Arjan Brussee et Cliff Bleszinski, pour discuter de l'état de LawBreakers suite à son lancement timide - pour lequel le dernier cité avait déjà expliqué que le FPS serait une course de fond et non un sprint.
Dans cet article, CliffyB explique que la presse vidéoludique a, comme de coutume, mis en exergue ce qui n'allait pas.
Ils recherchent juste le clic, mec. Ils cherchent avant tout à récolter les revenus de la pub. Nous, nous allons continuer à faire ce que nous faisons et ils peuvent bien dire ce qu'ils veulent - mais de mon point de vue, ils peuvent aller se faire foutre. On continuera à faire des jeux pour nos fans.
Il confirme par ailleurs que la communauté du jeu n'est pas encore suffisante, tout en rappelant que les reviews Steam sont à 90% positives. Il prend pour exemple Counter-Strike : Global Offensive, peu fréquenté pendant deux ans jusqu'à ce qu'ils mettent en place les échanges et se mettent à l'eSport. Il réfléchit en tout cas à des solutions pour faire venir encore plus de monde.
Il reste en tout cas très optimiste :
Dans ce domaine, j'ai toujours dit qu'il y avait de la place pour trois, voire quatre jeux. Et j'espère qu'on va commencer à se faire une place.
Quoiqu'il en soit, on lui souhaite le meilleur. On comprendra aussi son agacement, même si parler de chiffres de fréquentation - en comparant avec Battleborn - ne relève que des faits.