A l'heure où l'ancien taulier de Castlevania cartonne sur Kickstarter, Konami ressort la licence du placard. Pas tout à fait pour en faire quelque chose de véritablement probant pour les fans de la première heure...
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La bande annonce ci-dessus donne quelques espoirs : on revoit Richter Belmont et Maria Renard de Rondo of Blood et Symphony of the Night, le Succube sexy, la mort, Cerbère... et, bien évidemment, le très vampirique Dracula, sacrément rajeuni. Va-t-on avoir droit à un remake ? Une suite ? Rien de tout cela.
Il s'agit d'un nouveau Pachinko, type de jeu ultra populaire au Japon avec le Pachislot, dans lequel Castlevania a par ailleurs déjà eu l'occasion d'être représenté, qui est annoncé. La déception est déjà grande. Mais il fallait, par-dessus le marché, que des génies du marketing se rappelant que l'arme du protagoniste est un fouet mettent la série sur les rails du bondage et du sado-masochisme. Car vous voyez bien la façon dont sont montrés les personnages féminins. Et vous lisez bien : la tagline de ce Pachinko Akumajo Dracula est "Erotic Violence".
Violence érotique. Castlevania. Pachinko. C'est dur. A titre personnel, je me sens sacrément souillé. Donnons-nous la main, pleurons dignement, et attendons donc que Bloodstained, sous l'égide de Koji "IGA" Igarashi, vienne régulariser tout ceci au début de l'année 2017. Enfin, on l'espère.
Au passage, cette approche de la part de Konami me rappelle un truc :
J'AI QUELQUE CHOSE À VOUS DIRE :
J'AI PEUR POUR KONAMI !
[Via]