Si le prix de vente de la Nintendo Switch est considéré comme élevé par certains, cela ne veut pas nécessairement dire que son constructeur gagne beaucoup d'argent sur chaque machine vendue. C'est en tout cas ce qu'indique les résultats d'une étude récente.
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Takashi Mochizuki, journaliste du Wall Street Journal, révèle les résultats d'une étude menée par la société japonaise Fomalhaut au sujet du prix de revient de la Nintendo Switch. Fomalhaut, entreprise spécialisée dans ce type d'analyse des appareils high-tech, estime que chaque Nintendo Switch coûte 257 dollars, soit environ 241 euros, à Nintendo.
Aux États-Unis, la Switch est vendue au prix de 299,99 dollars, soit environ 281 euros (hors taxe propre à chaque État américain). En Europe, la console est vendue entre 299 et 329,99 euros. Et au Japon, la console est vendue (hors taxes) au prix de 29.980 yens, soit environ 254 euros. Mais dans ce dernier cas, les prix varient sensiblement d'une enseigne à l'autre (Yodobashi la propose par exemple à 32.378 yens, taxe incluse).
Les différentes enseignes qui vendent la Switch devant elles aussi gagner de l'argent sur la machine, un tel prix de revient ne permet pour l'instant pas à Nintendo de faire de gros bénéfices sur chaque console vendue. Au fil du temps, le coût des composants de la Switch va diminuer, ce qui permettra à Nintendo de gagner plus d'argent sur chaque console vendue.
Cela étant dit, il faut également rappeler qu'historiquement, les constructeurs ont toujours gagné plus d'argent avec les jeux qu'avec les consoles. Et désormais, ils comptent également sur leurs services (de jeu en ligne par exemple) pour générer des bénéfices.