Il y a dix ans déjà, un duo brillant de game designers dynamitaient avec brio le genre du platformer 2D en s'inscrivant dans une nouvelle tendance, celle de la difficulté assumée et de l'input frame perfect. Une décennie plus tard, la Team Meat qui doit désormais apprendre à fonctionner sans son hémisphère droit (McMillen multipliant depuis les projets, avec un certain succès) remet le
Que serait l'industrie vidéoludique sans ses éternelles arlésiennes ? Peu de choses, vous en conviendrez. Propices aux moqueries des observateurs les plus caustiques de l'industrie, ces titres au développement tentaculaire se rappellent de temps à autre à notre bon souvenir, histoire de ne pas complètement disparaître des radars.
Perle d'entre les perles de l'année 2010, Super Meat Boy était venu dynamiter le genre codifié de la plate-forme, grâce à l'ingéniosité d'un duo devenu célèbre grâce au documentaire Indie Game : The Movie : Edmund McMillen et Tommy Refenes.
La dernière fois que nous avions croisé la route semée d'embûche du très procédural Super Meat Boy Forever, c'était à l'E3 2018. Et oui, ça commence à dater, n'est-ce pas ? Et si le platformer résolument hardcore de Tommy Refenes nous avait récemment promis une sortie en avril, les choses semblent décidément ne jamais être aussi simples...
L'année 2018 semble d'ores et déjà réussir à Edmund McMillen : alors que Super Meat Boy s'apprête à bientôt ressortir sur Switch et que sa suite Forever sera également disponible dans le courant de l'année, voici que le plus barbu des game designers de la scène actuelle ressort du placard un projet laissé en jachère depuis plusieurs années.