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L'Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) vient d'annoncer que 16 régulateurs des jeux d'argent (ceux de 15 pays auxquels s'est joint le régulateur de l'État de Washington aux États-Unis) ont signé une déclaration commune dans laquelle ils expliquent leur inquiétude de la "multiplication des micro-transactions dans les jeux vidéo." Cette déclaration, ainsi que le communiqué de presse de l'ARJEL qui l'accompagne, sont disponibles dans notre galerie ci-dessous.

Les États signataires réaffirment le besoin "d'assurer un haut niveau d'intégrité, de loyauté et de protection des consommateurs, en particulier des mineurs" car ils s'inquiètent des "risques que fait naitre la porosité des frontières entre le jeu d'argent et les autres formes de divertissements électroniques tels que les jeux vidéo."

Les 16 signataires indiquent qu'ils vont travailler ensemble à l'analyse des spécificités des différents jeux vidéo et qu'ils mettront en place un dialogue continu avec les éditeurs de jeux afin que les différentes réglementations nationales soient respectées.

La déclaration précise à ce propos que "chaque régulateur de jeux d'argent se réserve le droit d'user des pouvoirs que lui confère son cadre national de régulation." Ils conseillent donc aux éditeurs de jeu et aux exploitants de plates-formes de jeu d'ouvrir le dialogue avec les autorités de régulation.

Certains pays comme la Belgique ont déjà fait supprimer les loot boxes problématiques des jeux vidéo. Il sera maintenant intéressant de voir si cette association de régulateurs mène à des changements de pratiques dans les pays concernés.