Durant une conférence adressée aux partenaires et investisseurs de Take-Two qui s'est tenue à New York ce jeudi 19 novembre, le PDG Strauss Zelnick a expliqué la raison pour laquelle les grosses licences du groupe ne suivaient pas le rythme de parution des Assassin's Creed et autres Call of Duty.
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C'est Gamespot qui rapporte les paroles de l'homme à la tête des labels Rockstar et 2K, s'exprimant durant la MKM Partners Investor Day Conference. Il a donné sa vision de l'annualisation en dehors des jeux de sport, appliquant les propos tenus en février dernier concernant GTA à d'autres titres.
Le marché nous demande : "Pourquoi ne pas annualiser vos jeux ?". Nous pensons qu'avec les titres non-sportifs, c'est mieux de susciter l'attente et la demande. D'un côté, faire reposer le titre. De l'autre, proposer la meilleure qualité sur le marché, ce qui prend du temps. Vous ne pouvez pas faire ça annuellement.
Tout est une question de planification et de rotation pour éviter, selon ses mots, de "brûler une propriété intellectuelle".
Ce que nous souhaitons, c'est avoir assez de propriétés intellectuelles qui marchent chaque année. Qu'il s'agisse du Jeu A ou du Jeu B, ce n'est pas le problème. Nous avons une poignée de très bonnes licences et de nouvelles propriétés intellectuelles qui, ensemble, ont l'impact économique d'un modèle annualisé, sans les désavantages.
Il est vrai que lorsque l'on voit le portofolio du groupe, avec les Civilization, Borderlands, X-COM, Bioshock et Mafia (dont le troisième épisode arrive en 2016) côté 2K et un Rockstar qui peut dégainer un GTA V qui peut "performer" sur la longueur comme aucun autre et compter sur un nouveau Red Dead , un Max Payne ou un Midnight Club... si ça commence à faiblir, on voit mal comment Zelnick pourrait avoir envie de changer de stratégie.
En tout cas, difficile de s'en plaindre vu la qualité globale.