C'est sans doute l'actualité de la semaine : THQ s'est déclaré en faillite, et a cédé ses actifs à un investisseur tiers via Clearlake Capital pour 60 millions de dollars. Cependant, ce passage difficile devrait marquer un nouveau départ pour l'éditeur et ses quatre studios, Vigil Games, Relic Entertainment, THQ Montreal et Volition. La question demeure tout de même : un nouveau départ dans quelle direction ?
Aujourd'hui, MCV lâche qu'un certain Ubisoft serait sur les rangs pour faire une offre à Clearlake Capital une fois la procédure actuelle achevée et le Chapitre 11 (la déclaration de faillite) géré par le Tribunal de Commerce du Delaware. Le français serait en discussion active avec les nouveaux détenteurs de ces actifs, mais la publication britannique précise également qu'Ubisoft chercherait, ce qui n'a rien n'étonnant, à sécuriser tout cela pour une bouchée de pain, quitte à attendre que la revente de certains assets spécifiques devienne une obligation, un peu de la même manière que ce qui est arrivé à Midway il y a quatre ans.
Si Ubisoft faisait l'acquisition des studios et des marques de THQ, cela donnerait à l'éditeur français le contrôle de licences telles que Darksiders, Saints Row, ou Homefront, ainsi que des contrats de licence Warhammer 40K ou encore WWE (une licence forte dans le domaine du sport, aux Etats-Unis en particulier). Par ailleurs, cela signifierait, dans un premier temps en tout cas, le retour de Patrice Désilets au bercail... Les père de la licence Assassin's Creed avait en effet quitté Ubisoft pour monter le studio THQ Montreal autour de son nouveau projet en Octobre 2010.
Pour rappel, Ubisoft avait déjà exprimé tout ce qu'il y a de plus officiellement son intérêt pour le portefeuille de THQ le mois dernier. Sur la course à la consolidation et aux côtés des géants Activision-Blizzard et Electronic Arts, la sécurisation de ces équipes et de ces licences permettrait en tout cas à Ubisoft de renforcer sa position.