Il y a plusieurs semaines, Square Enix déclarait avoir pris des mesures destinées à limiter la propagation du COVID-19 et à protéger ses salariés (télétravail, limitation des réunions, pas de voyages professionnels à l'étranger, etc.). Mais au Japon, la mise en place du télétravail a tardé et les conséquences de cette situation se font désormais ressentir.
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Square Enix vient d'annoncer qu'un des employés de son siège de Tokyo est atteint du COVID-19 et que cette infection a été confirmée le 8 avril. L'éditeur explique que cet employé reçoit désormais un traitement médical à domicile. De son côté, Square Enix affirme avoir identifié les personnes avec qui cet employé a été en contact dans ses locaux et leur a demandé de travailler de chez eux. De plus, la zone de travail de cet employé a été désinfectée.
L'éditeur de Final Fantasy VII Remake rappelle également les mesures qu'il a prises depuis le 19 février dernier pour ralentir la progression du virus et protéger ses employés : recommandation du télétravail, venue au bureau échelonnée, interdiction des déplacements professionnels internationaux, port du masque, lavage de mains, etc. Ces mesures n'ont cependant pas suffi et ce cas de COVID-19 a incité Square Enix à généraliser le télétravail du 8 avril au 6 mai prochain.
L'annonce de l'État d'Urgence au Japon le 7 avril dernier n'a donc pas suffi à convaincre Square Enix de demander à tous ses employés de télétravailler. C'est ce cas avéré de COVID-19 qui a convaincu l'éditeur nippon de passer le cap. L'État d'Urgence devant durer jusqu'au 6 mai prochain dans l'archipel, Square Enix a choisi de faire durer le télétravail jusqu'à la fin de ce dernier.
Après Capcom il y a quelques jours, il s'agit du deuxième cas de coronavirus déclaré au Japon par un éditeur de jeux vidéo.