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Castlevania sur DS : comme un air de symphonie
Dawn of Sorrow
Castlevania : Dawn of Sorrow, en 2005 sur Nintendo DS, fait directement suite à Aria of Sorrow, sorti sur GBA deux ans plus tôt. On y incarne toujours l'étudiant Soma Cruz, aux prises cette fois avec une mystérieuse secte voulant réveiller les pouvoirs de Dracula. Le jeune homme se retrouve du coup en conflit avec lui même... Cet épisode DS, toujours dans la veine "Metroidvania", profite des fonctionnalités tactiles de la portable de Nintendo. En effet, pour sceller les pouvoirs maléfiques de certains boss, il faudra par exemple dessiner un pentacle sur l'écran inférieur avec son stylet.
Véritable hommage à Dracula's Curse, une fois l'aventure de DoS terminée avec Soma, il est possible de rejouer cette dernière en incarnant Julius Belmont, le dernier membre du fameux clan. Mais ce n'est pas tout ! Vous pourrez switcher avec Alucard, connu sous l'alias Genya Arikado dans le duo d'épisodes Sorrow et Yoko Belnadès, la petite-petite-petite... bref, petite-fille du futur de Sypha Belnadès ! Quelle classe de retrouver Alucard et l'aspect qu'on lui connaissait sur PlayStation.
Portrait of Ruin
Castlevania : Portrait of Ruin débarque en 2006 au Japon et au printemps 2007 en Europe. Pas de liens avec l'épisode précédent, mais plutôt des nouveautés subtiles (car oui, dans la forme, ces opus sur les consoles portables de Big N n'ont pas vraiment bougé depuis Circle of the Moon... on pourrait même remonter à SotN). On dirige désormais deux personnages, Jonathan Morris et Charlotte Aulin, que vous devrez faire collaborer pour progresser dans votre quête. Entendons-nous bien : l'intrigue a beau se passer durant la Seconde Guerre Mondiale, il s'agit ici de jouer des capacités de vos protagonistes, de manière coordonnée, afin de triompher des forces maléfiques.
L'originalité du titre vient aussi du fait qu'il établit un lien avec Castlevania : The New Generation, le volet Megadrive, quelque peu isolé dans la série jusque là. Ainsi, Jonathan est le fils de John Morris, et le jeune héros de Portrait of Ruin aura l'occasion de croiser le fantôme d'Eric Lacarde, compagnon d'armes de son père, il y a quelques années... Castlevania a par moment, un je ne sais quoi de Dallas...
Order of Ecclesia
Enfin, troisième et (sublime) dernier épisode en date à être sorti sur DS (2008), Castlevania : Order of Ecclesia voit évoluer la belle Shanoa, en place et lieu d'un quelconque Belmont. Comme c'était déjà le cas dans Portrait of Ruin, les niveaux ne se cantonnent plus à l'exploration de la forteresse de Dracula. On délaisse par contre le style anime des deux précédents épisodes Dual Screen pour un retour à un aspect plus gothique, impulsé par l'artiste Masaki Hirooka.
Nouvelle héroïne, nouveaux pouvoirs : Shaona manie les glyphes comme personne. D'ailleurs si vous souhaitez avoir une analyse synthétique et clair de l'utilisation de ces glyphes, je vous invite à consulter l'excellent test paru à l'époque sur ce site de génie mental nommé Gameblog.fr.
Sinon, on appréciera que le titre se déroule au terme des années 1800, après SotN (la sublime Shaona ayant clairement des faux airs d'Alucard) et qu'il soit beau, corsé et envoûtant... Incontestablement, un des épisodes de la série sur lequel il ne faut pas faire l'impasse.