Tout frais débarqué dans le paysage des fabricants de périphériques gaming, la marque Surefire nous propose aujourd’hui la Condor Claw, une souris intermédiaire pour son catalogue, mais à petit prix par rapport aux ténors du marché : moins de 30 euros la souris gaming, ce n’est pas si fréquent.
Alors que nous avons testé il y a seulement quelques jours un SSD signé Surefire, c’est maintenant une souris de ce constructeur que nous passons au banc d’essai, preuve que Surefire a bien l’intention de toucher autant de segments gaming que possible. La souris chez Surefire, c’est à l’heure actuelle trois modèles depuis la compacte et toute simple Hawk Claw jusqu’à la « neuf boutons » Eagle Claw en passant, bien sûr, par notre cobaye du jour, la Condor Claw.
Design tout simple, épuré
Une chose est sure, Surefire ne verse pas dans la surenchère. Si le packaging de la Condor Claw pouvait laisser penser à un design plus agressif, il suffit d’ouvrir la boîte pour se rendre compte que c’est tout le contraire. Le fabricant adopte un design aussi neutre que possible avec une souris à la robe uniformément noire et au corps relativement ramassé, sans la moindre excroissance. L’objectif n’est clairement pas d’être tape à l’œil.
En revanche, on remarque d’emblée une idée fort sympathique : la présence d’un troisième bouton de pouce afin d’offrir quelques fonctions supplémentaires. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un bouton sniper comme on peut en trouver chez certains concurrents, mais les souris disposant d’un bouton de plus à moins de 30 euros sont rarissimes alors ne boudons pas notre plaisir. Bien sûr, ce bouton vient en plus des deux principaux, des deux « de pouce » habituels et de celui de la molette.
Précision utile en revanche, Surefire a jugé bon de placer deux autres boutons sous la souris. Au total, le fabricant ne ment donc pas et il y a bien huit boutons sur sa Condor Claw, mais pourquoi deux en dessous ? L’idée est ici très simple : pouvoir régler la sensibilité et le rétroéclairage de la souris sans recourir à un logiciel et sans, non, le faire par inadvertance en pleine partie. Si cela surprend, ce n’est pas une si mauvaise idée à l’usage.
Surefire ne permet hélas pas de débrancher le câble USB de la souris qui reste « soudée ». Il est de bonne longueur (1,5 mètre) et de qualité, entièrement tressé. En revanche, il n’est pas question de retrouver le format ultra souple de certains concurrents, bien plus onéreux. Notons que la Condor Claw intègre bien sûr une molette de défilement : celle-ci est toute simple et n’intègre ni clics horizontaux ni mode de défilement libre, elle n’est pas débrayable.
Une bonne ergonomie, un capteur simple mais efficace
Il est à noter que la Condor Claw est un modèle légèrement incurvé dont les boutons de pouce sont disposés sur la gauche : la souris est donc réservée aux droitiers et aucun modèle pour gauche n’est prévu par le fabricant. Un fabricant qui ne se montre pas très précis quant à la provenance du capteur qu’il utilise : il s’agit d’un modèle optique dont on peut ajuster la sensibilité sur 6 paliers (800, 1 600, 2 400, 3 200, 4 800 et 6 400 points par pouce).
Surefire précise également que le polling rate est ajustable sur 4 paliers (125, 250, 500 ou 1 000 Hz), rien que de très classique. Soulignons pour notre part qu’aucune de ces deux valeurs ne doit vous inquiéter. Bien sûr, des plus en plus de constructeurs atteignent les 2 000 Hz, mais ça reste en réalité très peu utile. Les 6 400 ppp pourront sembler un peu plus justes et c’est vrai qu’avoir un peu « de marge » n’aurait pas été de refus, mais là encore, soulignons que pour une majorité de joueurs, cette sensibilité sera suffisante… voire trop importante pour un usage Windows en 1 080p.
Plus important, la précision du capteur optique n’a jamais fait défaut. Nous n’avons noté aucun décrochage durant nos divers essais jeu vidéo et, bien sûr, aucun problème à signaler sous Windows. Nous serons un peu plus critiques sur la glisse de la souris. Non qu’elle soit mauvaise, surtout pour un modèle à ce niveau de prix, mais il est vrai qu’on s’habitue très vite à une glisse parfaite et qu’il est toujours délicat de revenir sur quelque chose qui « accroche » un tout petit peu plus.
Autre remarque, la molette n’est pas seulement « toute simple », elle est aussi un peu « dure ». Disons que le changement d’arme sera moins immédiat qu’avec d’autres souris. Dommage. En revanche, nous n’avons aucune critique à formuler à l’encontre des boutons : ils sont parfaitement réactifs. Terminons en évoquant la présence d’un petit logiciel permettant de paramétrer la fonction de chaque bouton, d’ajuster le rétroéclairage et de créer des macros : c’est simple, mais là encore, pour le prix, nous n’en demandions pas plus.