Les souris de la gamme Sensei sont très appréciés des gauchers : il s'agit effectivement d'une ligne entièrement conçue pour convenir aussi bien aux droitiers, les plus nombreux, qu'aux gauchers, ces derniers représentant plus ou moins 15% de la population. La Sensei Ten n'en oublie pour autant pas l'eSport avec un capteur de dernière génération et de nombreuses petites attentions. Impressions.
SteelSeries est incontestablement l'un des grands noms du périphériques gaming. Ses casques-micro Arctis font figures de références quand les claviers Apex sont souvent à la pointe de l'innovation. Côté souris, SteelSeries dispose surtout de deux gammes : les Rival et leur conception qui les réservent aux droitiers et les Sensei qui se caractérise par un design symétrique destiné à convenir à pratiquement tous les joueurs. La Ten que nous avons entre les mains aujourd'hui est le dernier modèle de la gamme et, aussi, le plus cher jamais distribué. À plus ou moins 80 euros, elle se doit de faire mieux que ses prédécesseurs.
Joies d'un design parfaitement symétrique... donc ambidextre
Soigneusement emballée par SteelSeries, la Sensei Ten se dégage très simplement de son carton. On découvre alors un modèle proche des précédents produits de la gamme Sensei. En premier lieu, c'est le revêtement de la souris qui fait plaisir. Rien de particulièrement original, mais une espèce de soft-touch très agréable une fois la souris entre les mains. Comme toujours face à ce type de revêtement, la question de sa durée de vie se pose. Nous apprécions également sa robe : entièrement noire, la Sensei Ten est de finition mate ce qui limite nettement les traces de doigts.
Autre élément de satisfaction, la forme de la souris. Nous l'avons dit, comme tous les autres modèles de la gamme Sensei, la Ten est parfaitement symétrique de sorte qu'elle puisse être considérée comme une souris ambidextre. Relativement allongée et pas très large, elle ne dispose évidemment d'aucun support de type repose-pouce, mais cela ne nuit pas à la préhension de la souris. Que vous soyez adeptes de la tenue façon griffe, de la prise du bout des doigts ou via la paume de la main, vous devriez pouvoir maîtriser cette Sensei Ten qui, reconnaissons-le malgré tout, est davantage pensée pour une saisie avec l'ensemble de la main, la paume reposant sur le dos de la souris.
C'est dans cette configuration que l'on accède le plus aisément aux boutons disposés latéralement, pour le pouce. Au nombre de quatre, deux de chaque côté, ces boutons "de pouce" sont agréables et bien disposés, mais nous y reviendrons. Ils ne sont pas du même modèle que les Omron qui équipent les boutons principaux, mais restent parfaitement réactifs. Les deux boutons principaux donc sont intégrés à la structure de la souris pour renforcer encore l'élégance du produit. Une surprise pas loin car la molette est assez nettement enfoncée dans le corps de la souris. Rien de gênant heureusement. Plus regrettable, cette molette est un modèle basique.
Nous n'aurions pas été contre une molette débrayable à la mode Logitech bien sûr, mais plus simplement, une molette à déplacement horizontal aurait été sympa. Heureusement, les crans sont aisément perceptibles sans toutefois nuire à un défilement accéléré. Enfin, notons la présence d'un bouton supplémentaire sur le dessus de la souris, généralement dédié à la sensibilité du capteur. L'un dans l'autre et sans qu'il soit possible de crier au génie, la Sensei Ten fait le job avec ce petit plus d'une souris parfaitement ambidextre tout en restant très confortable
Légère, précise, confortable
Une fois encore, SteelSeries s'est appuyé sur un capteur optique de marque PixArt qu'il a rebadgé à son nom. Il s'agit du TrueMove Pro, un produit certifié pour un fonctionnement réglable de 50 à 18 000 points par pouce. Deux extrêmes que presque personne n'utilisera jamais, mais comme le dit le proverbe, "qui peut le plus peut le moins". De fait, le capteur est dans le haut du panier : remarquable de sensibilité mais aussi de réactivité, il n'a jamais rencontré le moindre problème, et ce, peu importe la surface utilisée : tissu, cuir ou revêtement plastique d'un tapis de souris bas de gamme. Nous n'avons évidemment pas rencontré le moindre souci avec les tapis gaming de chez Corsair, mais pas non plus lorsque nous l'avons testé sur une table en verre.
En jeu, il n'y a pas grand-chose à reprocher à cette Sensei Ten qui se montre efficace et très précise en toute circonstance. Les habitués du FPS seront un peu déçus de ne pas trouver de bouton de sniper pour réduire la sensibilité du capteur à la volée. Plus gênant, les deux boutons latéraux opposés sont souvent activés par mégarde, avec l'auriculaire par exemple. Il est heureusement très simple de les désactiver. On ne risque alors plus de mauvaise manipulation, même s'il faut reconnaître que leur seule présence est une (très) légère gêne. Pour les désactiver, il faut en passer par le logiciel maison de SteelSeries, sans aucun doute l'un des meilleurs actuellement sur le marché, même s'il est un petit peu gros à l'installation.
Paramétrable à souhait
Le SteelSeries Engine 3 est très largement paramétrable depuis la sensibilité du capteur ou le taux de réponse bien sûr jusqu'à la commande de chacun des boutons ou l'utilisation des LED. À ce niveau, SteelSeries a prévu une zone au niveau de la molette et une autre sur le dos de la souris, via le logo de la marque. Différents effets sont alors applicables et on apprécie la possibilité de jouer sur l'intensité lumineuse pour quelque chose de plus doux. Bien sûr, il reste possible de couper intégralement ces LED pour jouer « discrètement ». Notons enfin que comme c'est souvent le cas, SteelSeries a mis en place un système de profils... particulièrement adapté à une souris que l'on imagine pouvoir servir à un membre de la famille droitier et à un autre gaucher.
La Sensei Ten fait partie du club de moins en moins fermé des souris à moins de 100 grammes. Avec 92 grammes sur la balance, elle n'est clairement pas la plus légère sur le marché, mais autorise malgré tout de très longues sessions de jeu sans la moindre fatigue. Elle permet également de soulever très rapidement et très fréquemment la souris pour la replacer au centre. Cette légèreté n'a pas été réalisé en sacrifiant sur la conception de la Sensei Ten qui arbore un niveau de finition exemplaire... si ce n'est tout de même au niveau du câble. De bonne longueur (2 mètres), on regrette qu'il ne soit pas détachable, mais surtout, qu'il ne soit pas tressé. Dommage
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EN RÉSUMÉ | ||||
GAUCHERS, DROITIERS MÊME COMBAT !
Véritable hommage à la Sensei première du nom, sortie en 2009, la Sensei Ten est un produit en tout point remarquable. Sa conception symétrique assure qu'elle puisse être utilisée aussi confortablement par un droitier que par un gaucher. Mieux, le système de profils du logiciel SteelSeries Engine 3 vient compléter merveilleusement cette fonctionnalité. Le capteur TrueMove Pro n'est certes pas le plus original, mais il se montre aussi précis que réactif et est appuyé, en jeu, par des boutons remarquables. À ce niveau de réussite pour SteelSeries, on regrette évidemment que tout ne soit pas parfait comme cette molette un peu trop simple ou ce câble un peu trop basique... c'est qu'il en coûtera tout de même plus ou moins 80 euros pour profiter de la Sensei Ten. |
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ON A AIMÉ : | ON N'A PAS AIMÉ : | |||||
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FICHE TECHNIQUE : | ||||
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