Chez HyperX, la gamme Pulsefire, c'est une longue histoire. Les souris gaming du fabricant se déclinent effectivement à l'heure actuelle en pas moins de six produits essayant de couvrir à peu près tous les profils de joueurs... même s'il en manque une spécifiquement conçue pour les gauchers. La Pulsefire Haste n'a pas pour objectif de convaincre ce public : elle s'adresse effectivement à une autre niche, les joueurs en quête de la souris la plus légère possible. Nous le verrons, elle ne détient pas tout à fait le record, mais se place dans la catégorie des moins de 60 grammes... et elles ne sont pas nombreuses à pouvoir en dire autant.

Toute en longueur avec dos alvéolé

Sans grande surprise, et vous pourrez vous en rendre compte à la seule vue des photos qui accompagnent l'article, HyperX a employé la même technique que la plupart de ses concurrents. Qu'il s'agisse de Glorious, de Moutain ou de Razer pour n'en citer que quelques-uns, tous ont adopté une structure dite « alvéolée » sur le dos de la souris. L'objectif est évidemment de limiter la quantité de matériau utilisé et, ce faisant, de réduire partout il peut l'être le poids du mulot. Là où les choses peuvent varier, c'est sur l'espace occupé par cette surface alvéolée : certains la limitent à la partie inférieure du dos de la souris, d'autres vont jusqu'aux boutons principaux.

HyperX est plutôt dans le second cas et s'il y a peut-être réellement une différence de poids, côté confort, ce n'est pas exactement la même chose. Le fait est que certains joueurs acceptent volontiers cette sensation de « trous » sous la paume de la main quand d'autres n'arrivent pas à s'y faire. Là, nous ne trancheront pas et nous vous conseillerons plutôt d'au moins tester la chose avant d'investir. Notez cependant que par rapport à d'autres constructeurs (Cooler Master, HK Gaming ou Xtrfy par exemple), HyperX n'a pas opté pour des alvéoles sur l'ensemble du corps de la souris : plutôt que de « percer » aussi les parties latérales, il se contente du dos de la souris.

Pour le reste, il n'y a finalement pas grand-chose à dire à propos de la Pulsefire Haste. Il s'agit d'un modèle oblong qui mesure un bon centimètre de plus que les modèles les plus compacts. À 12,5 cm, ce n'est pas la plus longue, mais elle ravira déjà les grandes mains qui auront tout le loisir de poser l'intégralité de la paume. Pour les plus petites, pas de panique : la courbure du dos de la souris est relativement faible, il est donc possible de conserver une tenue confortable sans avoir l'impression de « voyager » pour atteindre les différents boutons. Notons tout de même qu'une palm grip (prise avec la paume) sera plus délicate dans ce cas de figure.

Continuons sur le design général qui se veut presque complètement symétrique et n'arbore donc aucun décrochage pour faire reposer le pouce ou l'auriculaire par exemple. Une symétrie « brisée » également par l'absence de bouton de pouce sur le côté droit alors qu'à gauche, deux sont disponibles. Ils sont d'ailleurs bien placés et on peut encore aisément saisir la souris avec le pouce sans risquer de les activer. Dommage simplement que HyperX n'en ait pas prévu un troisième comme c'est de plus en plus souvent le cas. En plus des deux principaux et des deux sous le pouce, un cinquième bouton est présent derrière la molette et cette dernière est évidemment cliquable.

Une molette qui reste de conception assez simple : il n'y a pas de clics latéraux et elle n'est bien sûr pas débrayable. Il est d'ailleurs à noter qu'elle se montre plus « raide » dans sa rotation que de nombreuses concurrentes. Cela peut plaire autant que déranger. Enfin, s'il propose un câble très souple et tressé d'environ 1,8 mètre, HyperX n'a pas jugé bon de le rendre détachable et, économies oblige, il a aussi limité les illuminations de la Pulsefire Haste. RVB paramétrable via le logiciel NGenuity, l'unique LED se trouve au niveau de la molette. Là encore, c'est une question de goût, mais cette sobriété nous ravit plus qu'autre chose.

Capteur 16.000 PPP et légèreté extrême

Nous ne reviendrons pas sur le confort général de la souris dont nous avons déjà parlé, mais, une fois branchée, il faut reconnaître que sa légèreté va surprendre les habitués des modèles plus lourds. Dans les faits, nous estimons cela très agréable et cela n'engendre plus la moindre fatigue dans l'avant-bras, même après plusieurs heures de jeu. Nous n'avons pas été gênés par le contact avec les surfaces alvéolées et retenons plutôt l'excellente glisse que cette légèreté favorise. Notons au passage que le dessous de la Pulsefire Haste est lui-aussi alvéolé. HyperX a opté pour des patins en PTFE qu'il a le bon goût de « doubler ».

En effet, quatre patins supplémentaires sont livrés en accessoires pour remplacer les « vieux », usés. HyperX livre également deux surfaces de grip à placer - en cas de besoin - sur les parties latérales de la souris. Nous n'avons pas estimé cela utile, mais l'attention reste louable. Rares sont les constructeurs à être aussi prévenants. Au coeur de la bête, HyperX a en revanche employé un composant bien connu des amateurs de souris gaming : le capteur optique PixArt PAW 3335. Le produit est réactif, précis et fonctionne sur la plupart des surfaces. Sa sensibilité de 16 000 points par pouce peut sembler limitée par rapport aux ténors du secteur, c'est en réalité bien suffisant.

Certains publics particuliers pourraient avoir besoin de plus, mais l'immense majorité des utilisateurs s'en contentera et on retiendra la possibilité de régler cela de 200 à 16.000 par paliers de 50 via le logiciel NGenuity déjà évoqué. Un soft qui permet de définir des profils que l'on peut ensuite appeler avec le bouton derrière la molette. NGenuity autorise aussi la modification du taux d'interrogation de 125 Hz à 1 kHz. Classique. Enfin, HyperX semble se distinguer sur un autre point sans que nous puissions statuer : les interrupteurs des boutons sont « anti-poussières ». Sur une souris à structure ouverte, ça semble être une bonne idée, mais c'est à juger sur plus de 15 jours de test.

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EN RÉSUMÉ

POIDS PLUME ET BON MARCHE

Avec la , HyperX vient rebattre les cartes dans le monde des souris ultralégères grâce à un tarif particulièrement attractif de moins de 60 euros. Pour parvenir à ce prix plancher, le fabricant laisse évidemment de côté tous les artifices, mais n'oublie toutefois pas l'essentiel et sa souris est à la fois précise, confortable et, donc, très maniable. Bien sûr, le capteur n'est pas aussi sensible que ceux de certains concurrents et la Pulsefire Haste aurait gagné à bénéficier de patins en céramique ou d'un bouton supplémentaire au niveau du pouce. Ne boudons toutefois pas notre plaisir car, une fois en jeu, ces menus désagréments sont vite oubliés. Non, la seule chose qui risque réellement de rebuter certains joueurs, c'est le dos alvéolé de la bête, question de goûts.

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ON A AIMÉ : ON N'A PAS AIMÉ :
  • Légèreté à peine croyable
  • Prise en main confortable
  • Câble tressé de qualité
  • Bon niveau de finition
  • Capteur optique plus que correct
  • Quelques accessoires livrés en plus
  • Surface alvéolée qui peut gêner
  • Molette non-débrayable
  • Pas de patin en céramique
  • Réservée aux droitiers
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FICHE TECHNIQUE :
  • Prix : 60 euros environ
  • Poids : 59 g
  • Dimensions : 124,2 x 66,8 x 38,2 mm
  • Connexion : filaire, USB 2.0 (1,8 m)
  • Commandes : 7 boutons, 1 molette non-débrayable
  • Capteur : optique, PixArt PAW-3335
  • Sensibilité : 200 - 16.000 PPP
  • Taux de réponse : 125 - 1.000 Hz Garantie : 2 ans
  • Où acheter ? : HyperX