Alors que personne ne semble en mesure d'entrevoir le bout du tunnel confinatoire dans lequel nous sommes désormais tous engouffrés, les éditeurs de ce monde vidéoludique se pressent pour offrir gratuité et réductions sur leurs titres, afin de vous faire oublier la notion même du temps qui passe.
Les fans de ce genre en forme de mot-valise qu'est celui du metroidvania ont de la chance, tant le genre a l'air de profiter depuis quelques années de vents favorables, et qui semblent pour l'instant ne pas faiblir. Mais même avec une forte demande, ce dernier ne saurait se reposer trop longtemps sur ses lauriers, faute de générer une certaine forme de déjà-vu. Qui a dit "rogue-like" ?
Si les Metroidvania ont eu le vent en poupe ces dernières années, la formule a pourtant parfois du mal à se renouveler, et il suffirait de presque trois fois rien pour aiguiser nos féroces appétits d'exploration progressive.
Parce que comme un bon vin, nous ne refuserons jamais un bon Metroidvania des familles, le sympathique Kunai avait immédiatement attiré l'oeil de votre serviteur lors de la dernière édition de la Gamescom. Et comme le jus de raisin, il faut parfois laisser du temps au temps.
La Gamescom, on y trouve du gros jeu, du lourd, du fat, du AAA avec plein de thuthuthunes derrière. Mais lorsque l'on prend le temps d'aller du côté des indés, on trouve toujours de petites productions plus modestes qui elles aussi peuvent tirer leur épingle du jeu. Et Thomas n'est jamais bien loin.