On le sait désormais, Sony a avoué via une lettre aux instances américaines, avoir trouvé des "traces" du fameux groupe de hackers, Anonymous, dans l'intrusion dont a été victime le PlayStation Network il y a environ trois semaines maintenant.
Néanmoins, ces derniers nient avoir voulu récupérer des données bancaires à des fins mercantiles, et même nient tout court être à l'origine de ce piratage. Pour le faire savoir, le groupe Anonymous a tout simplement publié un communiqué de presse (via Venturebeat), dans lequel il dément tout simplement être à l'origine de ces attaques.
Morceaux choisi :
Anonymous n'a jamais été reconnu pour des actions entraînant le vol de cartes de crédit [...]. Notre mouvement est transparent et communique de façon extrêmement franche avec la presse en commentant ses propres activités.
Ce n'est pas tout, puisque Anonymous veut faire croire au monde entier, et à Sony en particulier, que les "vrais" hackers tentent de les discréditer aux yeux du monde. Pour mieux noyer le poisson ?
Celui qui s'est introduit dans les serveurs de Sony pour voler des informations bancaires y a laissé un document accusant clairement Anonymous, dans le but de le blâmer pour le vol le plus l'important de l'histoire du numérique. Personne actuellement associé à notre mouvement ne pourrait faire une telle chose qui invite à une réponse juridique aussi massive.
Alors, Anonymous bouc émissaire ? Ou tout simplement en train de paniquer au vu de l'ampleur de la traque mené conjointement par différents services spécialisés dans le piratage, en plus du FBI ?
En tout cas, le groupe semble sûr de son fait, même s'il est épars et visiblement pas si hiérarchisé que cela.
Si une enquête légitime et honnête sur le vol de numéro de cartes est conduite, Anonymous ne sera pas désigné coupable. Bien que nous soyons un groupe épars et décentralisé, nos dirigeants ne légitiment pas le vol de cartes de crédit.
Tout est dit ? Peut-être pas. Certaines rumeurs laissent même à penser que les "vrais" pirates seraient en fait d'anciens employés de Sony Online, dont une grosse partie avait été remercié au début du mois d'avril. Mais ça, seule l'enquête en cours pourra nous le dire. Ou pas.
La lettre dans son intégralité est reproduite ci-dessous.