Spectre ? Vector ? Bertha ? Beltway ? Ces surnoms ne vous disent rien ? Et Leon S. Kennedy, ça vous parle ? Ah, bien... Parce que figurez-vous que le protagoniste de Resident Evil 2 ferait bien quant à lui, de ne jamais connaitre les individus sus-nommés... Pourquoi ? Ils sont le mystérieux bras armé de Umbrella et ont (entre autres choses) pour objectif de le buter. Bienvenue (encore une fois) à Raccoon City donc, mais pour une visite pour le moins inédite...
Cette fois donc, vous allez jouer les méchants dans un Resident Evil, dans ce titre développé par les Américains de Slant Six Games, qui se veut plus sombre, plus glauque, plus sanglant. Pour cela vous aurez le choix entre quatre personnages (dans le mode histoire en solo, les trois acolytes seront gérés par l'I.A., en multi ce sera du coop'), aux capacités bien distinctes. Bertha (Medic class) profitera de ses facultés de récupération, Vector (Recon class) de sa faculté à prendre l'apparence d'autrui, Beltway (Demolition class) jouera des explosifs, la machinegun entre les dents et enfin Spectre (Surveillance class), le sniper du groupe, bénéficiera d'une visée infrarouge. Mais ne serait-ce pas des profils de personnages tout à fait adaptés à un titre faisant la part belle au multi ? Bien vu l'aveugle ! Ca tombe bien que vous le remarquiez car la conférence du Captivate se focalisait essentiellement sur l'aspect multi du jeu, non lié à l'intrigue.
On met l'ambiance, on a tout ce qu'il faut
Les rues de Raccoon City peuplées de zombies (les Hunters passent dire bonjour quelques fois), voici votre terrain de jeu durant les joutes qui vous opposeront en multi que vous fassiez partie des troupes d'Umbrella citées plus haut ou des Forces Spéciales (une équipe composée de S.T.A.R.S. pourrait-elle être annoncée prochainement ? Pas impossible...). C'est donc à la manière d'un Counter Strike que se dérouleront vos affrontements, avec des points attribués selon vos frags, les headshots et Cie étant bien sûr valorisés. Cependant, nous avons ici affaire à un TPS et comme on est dans un Resident Evil, les personnages sont également dotés de special moves au corps à corps. Pratique pour se débarrasser d'un zombie trop collant... Car je crois que vous l'aurez compris, dans Operation Raccoon City, les zombies ne constituent pas vraiment une menace. S'il faudra s'en méfier, histoire de ne pas se faire attaquer quand on en découd avec un type armé en face, ils sont plutôt là pour servir de bouclier et de toute manière se déplacent à deux à l'heure. Du coup, oubliez toute notion d'horreur avec Raccoon City, on est à fond dans l'action, en tout cas en ce qui concerne le multi. Dommage ? Ce sera à vous de voir...
Trop peu de choses ont été montrées concernant le mode solo et l'intrigue d'Operation Racooon City pour que l'on connaisse véritablement la valeur intrinsèque de ce titre pour le moment. Le jeu est joli sans plus, le multi tient la route sur des bases largement éprouvées et la première impression qui ressort lorsqu'on y joue est donc que ce titre se contente pour le moment de se placer dans la moyenne du genre. Bien moins flippant et nerveux qu'un Left 4 Dead, pas aussi prenant et frénétique que Gears of War 2, le titre est de facture classique et mise à fond sur la licence Resident Evil (l'idée de réécrire l'histoire peut être un point intéressant), sans vraiment se rendre indispensable pour le moment. On verra si de plus amples informations sur le mode solo, dans les semaines à venir, nous ferons dire que ça peut tuyer, c'est magické, d'ici là sortie du jeu, prévue pour le courant de l'année sur Xbox 360, PS3 et PC.