Electronic Arts avait déjà raflé 20% d'Ubi en février 2005, en un mouvement largement perçu comme hostile. La question sur toutes les lèvres à ce moment concernait bien entendu un éventuel rachat façon OPA, et si depuis les choses se sont tassées, la plaie se réouvre aujourd'hui avec ce nouveau mouvement. Alain Corre, directeur général d'Ubisoft EMEA, avait déclaré quelques temps après :
Je crois qu'il serait dangereux pour une société comme Ubisoft de se rapprocher trop d'une société comme EA, parce que ça pourrait tuer la créativité - et dans notre industrie, je crois que c'est une qualité primordiale. Nous prévoyons de continuer à développer nos affaires nous mêmes. Nous avons prouvé, lors des 18 à 20 mois qui ont suivi l'entrée d'EA dans notre capital, qu'être indépendant, conserver notre propre stratégie, fut lucratif et la bonne chose à faire.
Tellement la bonne chose à faire, qu'EA continue aujourd'hui sa prise de pouvoir au sein du français, alors qu'Ubisoft semble, côté production ludique, au mieux de sa forme. EA possède désormais 6,99 millions de titres, passant ainsi à 25%. L'éditeur américain déclare par ailleurs "ne pas avoir l'intention de nommer des membres du conseil d'administration, mais pourrait le faire tout de même s'il y avait des changements majeurs dans la situation d'Ubisoft".
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