Or donc, d'après les diseurs de bonne aventure chez Merrill Lynch, la console de l'effort n'est pas prête de voir son succès s'arrêter : d'ici à 2011, le cabinet prévoit donc qu'un peu moins d'un tiers des foyers américains s'agitera devant sa télé, wiimote en mains. La prédiction fait suite à du concret, puisque le rapport NPD de Janvier estime à 436.000 unités les derniers chiffres de vente, ce qui classe la Wii tout en haut du podium américain (alors que la PS3 score 244.000 et la Xbox Troissenssoissante 294.000). Visiblement, ce ne sera pas un cas unique puisque de son côté, le Financial Times (un petit quotidien d'outre-manche sans prétention) rapporte également qu'au Japon, le tiers de foyers sera cette fois bien franchi, toujours à la même échéance.

Si nombreux sont ceux qui critiquaient la console, jugeant la Wiimote comme un simple engouement qui ne durerait pas, Jay Defibaugh de Suisse Credit suggère que de tels chiffres montrent le contraire : "Il y a toujours eu de fortes réserves à l'égard de la Wii, la considérant comme une mode passagère, mais chaque mois qui s'écoule tend à prouver le contraire. Sur ce, je vous laisse, j'ai un Wii Golf à 14h."

Pourvu que ça dure : cela obligerait les éditeurs à se creuser le ciboulot pour signer des titres originaux. Parce qu'il faut bien l'avouer, si la machine impose rapidement une masse critique de base installée, ils seront bien obligés d'en tirer parti. Cela permetterait aussi sans doute à des studios plus modestes de vivre, tant on imagine que les coûts de développement sur une PlayStation 3 (ou une 360) excèdent ceux de la Wii.

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