Vous êtes déjà des milliards à avoir visionné notre Gameblog TV consacrée aux premières impressions sur Colin McRae DiRT 2. Vidéo que nous avons dû escamoter sur demande de l'éditeur. La voici heureusement de retour et une session de rattrapage s'impose ! Faites-vous plaisir. Pour le reste, voici donc, comme promis nos impressions écrites sur le titre, quelques heures seulement après avoir lâché la manette.
Même si la version démo proposée était somme toute limitée, avec "seulement" 6 pays à visiter, ce qui correspond, en langage "Colinien", à 6 niveaux de jeu, elle n'en reste pas moins suffisante pour se faire une première idée, manette en mains, deux ans tout juste après la sortie de DiRT premier du nom.
Le maître est de retour
A peine le CD lancé, on entre directement dans le vif du sujet. Pour profiter pleinement des qualités du titre, l'éditeur a gracieusement mis à disposition suffisamment de cash pour pouvoir s'acheter toutes les voitures disponibles, soit une petite dizaine de bolides. Il s'agit bien évidemment de licences bien connues du public, telles que les Pontiac, Nissan, Subaru, Mitsubishi ou encore BMW. Une petite surprise cependant (qui devra sûrement se débloquer contre plusieurs milliers de dollars soit dit en passant), est d'ores et déjà disponible ici : la Colin McRae R4. Un bolide surpuissant qui n'a rien à envier à ses célèbres consoeurs ! Bref, une fois lancé via des menus toujours aussi classieux, typique d'un "campement" d'équipes de WRC, avec une caravane qui fait office de relais vidéo pour mater les replays notamment, un endroit pour changer de voiture, ou encore un autre pour récupérer des bonus etc. c'est du grand art. Tout autant que les effets visuels, grâce à au moteur 3D, l'EGO Engine, amélioration sensible du précédent moteur NEON, développé en interne par Codemasters.
Dégâts des eaux
A ce stade de développement, il n'est rien de dire que les effets graphiques sont une vraie réussite. On peut déjà se faire une énorme idée du potentiel, ne serait-ce qu'en regardant les nombreuses vidéos qui sont apparues depuis son annonce. Bien évidemment, cela est parfaitement justifié dans le "vrai" jeu. Le bluff des vidéos qui cassent la baraque, visiblement ce n'est pas la tasse de thé du développeur anglais. Parfois, sur quelques images "Target Renders" mais c'est tout. Et le résultat est réellement étonnant. En plus de menus superbes entièrement modélisés en 3D donc, on a un environnement étonnant. Public en 3D qui réagit au passage des concurrents, végétation alentour bien présente, terrains de qualité, avec les différentes surfaces, etc. Mais ce n'est rien à côté des effets spectaculaires entrevus ici, et générés par le passage de votre bolide. Poussière volumétrique, flaques d'eau qui inondent votre pare-brise, et déclenchent automatiquement les essuie-glace, projections de terre, bris de glace... sans oublier des dégâts conséquents lors de la moindre touchette. A propos de ces derniers, vous pouvez choisir d'en avoir une répercussion sur le comportement de votre voiture, ou les laisser uniquement en mode "visuels". Peu de vues à se mettre sous la dent, en revanche, même si la plus réussie est de loin celle du cockpit, qui vous donnera assurément de grands frissons. Entièrement modélisé, on voit tous les mouvements du pilote, passages de vitesse inclus.
Des points d'XP pour progresser
Comme d'habitude, il vous faudra progresser ici au fil de vos bons résultats. Plus vous gagnerez de points, et plus grande sera votre chance de passer au Rallye suivant. Rallyes fermés en arène et en peloton avec 7 autres concurrents, sur un nombre défini de tours, ou bien en ligne, comme dans un vrai rallye du championnat du monde. Vous aurez aussi droit à des épreuves d'endurance de plusieurs minutes, jouables en peloton là aussi. Mais ce n'est pas tout ! En effet, grâce à un accord avec la chaîne sportive américaine ESPN, le jeu proposera aussi trois épreuves issues des X Games. Dans l'ordre d'apparition, nous aurons donc droit aux X Games America, X Games Europe et X Games Asia. Ils étofferont le mode carrière, avec à chaque fois deux épreuves de sélection et une grande finale au sommet, notamment à Londres, Tokyo ou encore L.A. Parmi les autres pays traversés, on comptera aussi la Croatie, l'Espagne ou encore le Maroc. Si vous ne pensez pas être suffisamment à la hauteur au départ, il existe 6 niveaux de difficulté, de facile à Hardcore, en passant par Occasionnel ou encore Sauvage. Sachant que plus le niveau sélectionné est élevé, et plus vous gagnerez d'argent. De 56.000 dollars à 75.000 dollars pour être précis. Avec cet argent, en plus d'acheter des véhicules et les fameux Pack Rally Cross, vous pouvez aussi personnaliser votre intérieur. Avatars, carrosserie, peinture, et même copilote !
Flashback : correction d'erreurs
Les amateurs de sensations fortes seront évidemment ravis, le côté simu ayant été revu à la hausse pour cet opus. Le jeu à la manette devra se jouer avec une grande dextérité, tout en finesse, sous peine de partir en « sucette » à la moindre accélération trop brusque en sortie de virage. D'autant qu'en fonction des véhicules utilisés, la conduite sera carrément différente. Entre la Subaru WRC et le Hummer, ce n'est en effet pas la même chanson. D'autant que tout cela est appuyé par les différents revêtements du sol (terre, asphalte, boue, flaques d'eau etc) et certaines bosses à négocier, pas toujours évident. Les tonneaux et autres accidents sont en effet légion. Qu'à cela ne tienne, en fonction de votre niveau de difficulté sélectionné, vous aurez à disposition entre 0 et 5 flashbacks. Il vous suffira alors de visionner la dernière séquence en replay, juste avant votre gamelle ou un virage mal négocié qui vous a fait perdre une place, puis d'actionner le bouton Flashback. Un retour en arrière bienvenu dans des moments tendus !
Prévu sur PC, PS3, Xbox 360, PSP, Ds et Wii le 10 septembre prochain, Colin McRae DiRT 2 devrait valoir son pesant de cacahuètes !