Notre système numérique est ainsi fait : avec une base décimale, les chiffres ronds s'invitent bien souvent à la fête, et conjugués à notre infinie propension à les célébrer, offrent de bonnes raisons de mettre les petits plats dans les grands. Pour les 20 ans de la marque Xbox, l'émission Unlocked de nos confrères d'IGN s'est offert un invité de poids. Et fêté son 500ème numéro. Dingue, ça.
Quand il n'est pas occupé à gérer la branche Xbox de Microsoft, monsieur Spencer écume les plateaux du monde entier pour répandre la bonne parole, la sienne.
L'interview publiée il y a quelques heures est intéressante à plus d'un titre : en plus de s'étaler sur une heure, et de brasser bien des sujets, elle soumet le père Spencer à un feu de questions nourries, auxquelles il n'avait pas eu accès.
Amende honorable
Toujours prompt à donner le change, le responsable est revenu sur ce qui pourrait encore être amélioré dans l'offre first-party de Microsoft, qui rachète pourtant tous azimuts, et multiplie les projets :
Quand je regarde notre portfolio, je pense que nous pourrions toujours proposer plus de jeux familiaux, accessibles à tous. Lorsque je regarde la diversité géographique de nos studios internes, je pense qu'il y a encore un travail à faire. il nous faut quoi qu'il arrive rester concentrés sur la créativité de nos studios, c'est une constante pour Microsoft, et nous allons continuer de grandir, c'est la mission que nous nous sommes fixés.
Évidemment, difficile de ne pas parler de la grande tendance vidéoludique de ces dernières années, à savoir les rachats de studios à grands coups de chéquier, qui commence à en inquiéter certains. Heureusement, Spencer se veut rassurant, et rappelle que rien n'est aussi simple que l'on pourrait parfois le penser :
Je vois bien que l'industrie se demande si nos acquisitions sont une bonne ou une mauvaise chose, et j'ai vu que Sony venait à nouveau d'intégrer de nouvelles équipes- bravo à elles - et je peux comprendre ce sentiment et ces interrogations.
Mais je veux rappeler que le lancement d'un studio, ou de n'importe quelle entreprise finalement, est quelque chose de risqué. Et si une équipe choisit de prendre ce risque et de se lancer, de trouver leur ton et leurs valeurs, pour finalement refuser de se faire racheter, est quelque chose de court-termiste.
Cela ne veut pas dire que tout le monde doit avoir pour but de se faire racheter, mais c'est quelque chose de naturel dans notre industrie du divertissement, et c'est pour cela que nous continuons d'observer, de chercher quelles équipes seraient à même de travailler en bonne entente avec nous.
Voilà une déclaration qui offrira peut-être quelques pistes sur le prochain studio qui pourrait rejoindre le label des Xbox Game Studios : conjuguez une appétence pour les jeux familiaux et bon enfant avec des studios installés dans une zone géographique sous-représentée, et vous devriez trouver la cible idéale.
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