Après l'annonce d'un reconfinement qui ne dit pas son nom dans 16 départements français à compter du samedi 20 mars 2021, le secteur du jeu vidéo s'est insurgé que les boutiques et rayons dédiés doivent fermer, contrairement aux librairies et disquaires. La République est revenue sur cette décision.
Comptant parmi les biens essentiels, le jeu vidéo est donc autorisé à la vente dans les territoires concernés par les mesures restrictives en vigueur depuis quelques jours. Cela vaut pour les les magasins de moins de 400 m² et les surfaces de moins de 400 m², au titre de l'activité "commerce de détail d'ordinateurs, d'unités de périphériques et de logiciels en magasin spécialisé. Autrement dit, dans les centres commerciaux, c'est non.
Changement de règle
Ce revirement est survenu après que le SELL et d'autres acteurs de l'industrie se soient mis vent debout à la confirmation que le jeu vidéo n'était pas un bien essentiel pour le gouvernement français. Pas de magasins ou de rayons ouverts pour a première industrie culturelle de l'Hexagone, alors que la musique et la lecture ne sont pas affectées ? La décision de laisser fermer les rayons et magasins dédiés à la première industrie culturelle du pays avait même agité Jean-Luc Mélenchon, président du groupe la France Insoumise et grand défenseur de Robespierre devant l'Éternel.
Pourquoi on ne parle pas des jeux vidéo ? C'est la première industrie culturelle du pays ! Pourquoi ces rayons-là sont-ils fermés ? Ils sont «essentiels» pour des millions de gens ! #QuestionsPol pic.twitter.com/GMcHaKNNDg
- Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) March 21, 2021
Finalement, les choses ont changé assez vite. Un peu comme pour les histoires d'attestations, le gouvernement a révisé ses positions après modification du décret du 29 octobre 2020.
1/4 La mobilisation du jeu vidéo a été entendue ! Un décret publié ce WE est venu préciser les annonces de @JeanCASTEX. Le @SELL_JeuxVideo salue l'évolution du Gvt et la juste prise en compte du JV. #JVessentiel
- SELL (@SELL_JeuxVideo) March 22, 2021
Tout est bien qui finit bien. Mais cela ne vous dispense guère de faire attention.