Depuis une semaine, les témoignages et accusations de harcèlement et agressions à caractères sexuel dans l'industrie du Jeu Vidéo se multiplient sur la Toile. Ubisoft a déjà pris certaines mesures disciplinaires.
Jason Schreier, pour Bloomberg, a eu la confirmation par des personnes proches d'Ubisoft préférant rester anonymes que deux cadres, et non des moindres, ont été suspendus par leur hiérarchie.
Ce sont Tommy François (qui fut également Editorial Manager et un des visages de la chaîne jeu vidéo Game One entre janvier 2002 et novembre 2006) et Maxime Béland, vice-présidents de l'éditorial de la société française, le premier à Paris et le second à Toronto, qui ont été mis à pied. Selon Schreier, ils sont tous deux visés par au moins trois plaintes pour comportements abusifs vis-à-vis de leurs employées. Aucun d'eux n'a souhaité répondre aux sollicitations de Bloomberg, et Stéphanie Magnier, porte-parole d'Ubisoft, a répondu que le groupe n'avait "aucun commentaire à apporter" à ce stade.
Ils font partie des personnes qui ont été visées à plusieurs reprises, au même titre qu'Andrien Ggbinigie, Stone Chin, Alexandre Amancio ou encore Poonam Tewari, par des accusations publiques sur les réseaux sociaux.
Ce vendredi 26 juin, tout en rappelant son désir de mieux prévenir les attitudes inappropriées, Ubisoft déclarait avoir lancé des investigations, par le biais de consultants externes. Le mouvement #MeToo semble avoir définitivement gagné le Jeu Vidéo, les témoignages continuent d'affluer, venant de tous les pays et de toutes les strates.
Un document en ligne essaie de regrouper ceux-ci.