Il y a quelques jours, la branche américaine de Nintendo a décidé d'entamer une action en justice contre des sites commercialisant de quoi lancer des jeux piratés sur sa dernière console.
Big N n'est pas du genre à laisser faire. Que ce soit concernant ses propriétés intellectuelles ou la mise à disposition gratuite de ROMS, les réactions sont toujours très précises, avec des répercussions potentielles qui peuvent s'avérer violentes.
Dernière preuve en date : Nintendo a déposé ce vendredi 15 mai 2020 deux plaintes contre des vendeurs de programmes permettant de hacker la Switch et de faire tourner dessus des jeux piratés. Polygon a obtenu les documents et révèle que ce sont Tom Dilts Jr., aux manettes du UberChips, qui a été convoqué par la cour de l'Ohio, et d'autres anonymes à Seattle, qui sont désignés comme revendant des programmes de piratage de la console conçus par le groupe de hackers "Team Xecuter".
Ceux-ci, accompagnés d'outils d'installation, sont vendus pour environ 48 dollars et permettent, selon les avocats de Nintendo, de contourner les mesures de protection pour installer des systèmes d'exploitation non autorisés. Plusieurs centaines auraient été vendus.
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Nintendo réclame 2.500 dollars pour chaque violation constatée dans chaque cas ainsi qu'une injonction à ce que les sites en question cessent ces activités.
On imagine également qu'un message d'erreur pourrait finir par frapper les petits coquins ayant installé le programme de "Team Xecuter".
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