Alors que la guerre fait rage, que les grands de ce monde mettent des vents stratosphériques aux éminences de leur propre pays et que certains se baladent en T-shirt dès le mois de février, il deviendrait presque urgent de se réfugier dans l'univers coloré d'Animal Crossing...
C'est ainsi qu'un spot télévisé jouant à fond la carte du cocooning nous dévoile (très) rapidement quelques secondes du prochain épisode New Horizons exclusif à la Switch, alors qu'une mère de famille passe toute sa journée à décorer son bled. Sacrés millenials, ils ne prennent même plus le temps de lire un bon bouquin !
Nous éviterons de proposer plusieurs traductions plus ou moins connotés de sa fille, également propriétaire de la nouvelle Switch Lite (et l'édition limitée alors ?!), pour mieux vous faire part d'une bien triste rumeur qui découle d'une photo de l'arrière de la boîte du jeu repérée sur Reddit.
Dans cette version allemande disponible dans notre galerie d'images, un petit bandeau gris vient en effet planter un clou symbolique dans le coeur des bâtisseurs pacifistes que vous êtes :
Une seule île peut être créée par console. Ce jeu ne propose pas de transférer ses données d'une console à l'autre.
Voilà. Si cette information se vérifie, les villageois devront ainsi prendre le plus grand soin de leur île, puisque celle-ci sera à jamais associée à la console de départ. Animal Crossing : New Horizons ne serait pas le premier titre de la Switch à opter pour ce bien curieux choix, puisqu'un certain Yu-Gi-Oh : Legacy of the Duelist était dans la même situation.
Si vous perdez ou abîmez votre console, vous pourriez donc ainsi devoir vous asseoir sur vos centaines d'heures passées à décorer avec plus ou moins de goût votre intérieur, et c'est évidemment bien triste. Impossible dans ce cas pour les riches joueurs fortunés de passer à la volée de la Switch classique au modèle Lite... C'est donc ça, la modernité ?
Si vous n'avez malgré tout peur de rien, rappelons qu'Animal Crossing : New Horizons accostera sur nos rivages le 20 mars 2020.
Comment accueillez-vous ce curieux choix de sauvegarde ? Faut-il vivre dangereusement pour profiter de la vie ? Ne sommes-nous bons qu'à ramasser des clochettes ? Faites-nous part de vos avis pacifiés dans les commentaires ci-dessous.