Si Nintendo profite d'une bonne vague pour surfer sur le succès depuis la sortie de la Switch en mars 2017, un bien vilain sparadrap continue de rester collé à ses doigts depuis que les joueurs ont remis en cause la fiabilité de ses joysticks...
Le "Joy-Con Drift", puisque c'est ainsi que le phénomène d'input fantôme a été baptisé par nos amis d'Outre Atlantique, touche également la toute nouvelle Switch Lite, ce qui n'est pas sans poser problème des deux côtés de l'océan. Après une class action américaine, l'association de consommateurs UFC Que Choisir a menacé de porter l'affaire devant la justice française.
Et puisque cette affaire défraye la chronique, le site The Verge a profité d'un récent entretien accordé par le nouveau patron de Nintendo of America Doug Bowser pour recueillir l'avis de ce dernier concernant la gronde qui monte. En bon communicant, le roi des Koopas n'a pas manqué de botter en touche, avec le sourire :
Notre objectif est toujours, toujours de créer des produits de qualité et qui garantissent aux joueurs une super expérience. Nous cherchons continuellement des moyens d'améliorer nos produits au fur et à mesure que nous avançons.
Mais si les consommateurs ne peuvent pas vivre cette expérience, nous les encourageons à contacter notre service client et nous ferons de notre mieux pour les aider. C'est ainsi que nous avons traité nos clients au cours des derniers mois, lorsque que des problèmes de ce type se sont posés.
Fidèle à sa stratégie de ne pas clairement s'exprimer sur cet épineux sujet, Nintendo of America continue d'esquiver la polémique qui gronde, et prépare dans doute dans son arrière-boutique une stratégie de contre-attaque...
Comme nous le rappelions dans notre dernier podcast, l'UFC Que Choisir a donné 15 jours à Nintendo pour prendre en charge gratuitement la réparation des Joy-Con défectueux. La suite au prochain épisode ? Que voulez-vous, il faut bien ménager le suspens...