Ce vendredi 21 septembre, avant d'annoncer sa prochaine fermeture, Telltale Games a licencié plus de 250 employés. Ces derniers n'ont reçu aucune indemnité. Une contre-attaque se lance.
Le feuilleton continue en dans la banlieue de San Francisco. On ne parle par de projets qui pourraient survivre malgré la chute de Telltale mais d'humains. Après avoir été stupéfait, comme plus de 200 autres avec lui, de se voir notifier un licenciement immédiat il y a quelques jours, Vernie Roberts a décidé de ne pas rester les bras croisés.
Il a lancé contre Telltale une class-action pour violation du Worker Adjustment and Retraining Notification Act (WARN Act).
Roberts Jr. v. Telltale Gam... by on Scribd
Dans le document ci-dessus, Roberts explique que la loi de 1988 visant à protéger les employés n'a pas été respectée. Celle-ci oblige les sociétés de plus de 100 employés (75 en Californie) à notifier au moins 60 jours à l'avance un plan de licenciement massif - 50 employés sous 30 jours. Dans le cas de Telltale, ils sont 250 à avoir appris leur départ immédiat sans motif, sans prime et avec la fin de leur couverture sociale pour le 30 septembre.
On attendra de voir où tout cela débouche, en espérant que d'autres employés, qui comme dans dans de sociétés semblent surtout payer les pots cassés d'un management sans logique, suivent et aient gain de cause.
Au passage, on pourra se demander quelles sont les retombées réelles pour le PDG Peter Hawley, ancien de Zynga placé fin 2017, et les membres du conseil d'administration John Feltheimer (patron de Lions Gate) et John Riccitiello (patron de Unity), qui n'ont pas dû être payés au lance-pierre, si vous voyez c'que j'veux dire.
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