Si des jeux comme DOOM ou Dragon Ball FighterZ prochainement, trouvent leur chemin jusqu'à la Switch, ce genre de cas n'est pas une formalité et en aucun une généralité, comme le confirme Alexandre Rémy, directeur de la marque Rainbow Six Siege.
Forte de son succès, c'est le refrain à la mode ces derniers temps : "Et le portage Switch, c'est pour quand ?". Concernant le FPS développé par Ubisoft Montréal, Rainbow Six Siege, la réponse est : jamais.
Interrogé par Metro GameCentral sur un éventuel portage de ce titre compétitif sur la console de Nintendo, Alexandre Rémy a répondu sans ambiguïté sur cette entreprise irréalisable dans des conditions optimales :
Ce n'est pas possible à cause de la contrainte technique et le nombre d'images par seconde : 60 FPS et un environnement destructible, c'est trop pour le CPU de la Switch, qui n'est pas la console Nintendo sur laquelle nous serons. Mais de manière plus générale, il s'agit d'un jeu pour lequel nous voulons étendre la base de joueurs, parce que plus nous avons de joueurs, meilleur est le jeu et les services proposés. Donc si à un moment nous avons la possibilité d'arriver sur de nouvelles plateformes, une nouvelle machine, nous y serons.
De là à imaginer une "Switch 4K", il y a un pas que nous ne franchirons pas, Nintendo capitalisant cette fois encore sur un concept et ses licences maison, plutôt que sur la puissance comme Microsoft et Sony. Une technique aujourd'hui couronnée de succès mais qui engendre, par exemple, l'annulation de portages de titres un peu trop ambitieux pour les programmeurs, tels que Steep.