Comme d'autres éditeurs, Bandai Namco dévoile aujourd'hui ses résultats clôturés pour l'année fiscale 2017-2018 qui s'est achevée au 31 mars dernier. Et si l'on pouvait s'y attendre vu d'ici, il semble que la dernière adaptation des aventures de Gokū et de ses amis venus des quatre coins de l'espace ait fait beaucoup de bien à l'éditeur.
Avec des profits supérieurs de 30% aux projections initiales, c'est peu dire que les mains doivent se frotter du côté de Shinagawa, le quartier de Tokyo qui héberge le siège social de Bandai Namco. Là où les prévisions annonçaient un bénéfice opérationnel de ¥58 milliards (soit 445 millions €), les résultats s'élèvent finalement à plus de ¥75 milliards (soit 575 millions €)
Ces très bons résultats s'expliquent d'abord par la percée des jeux et applications pour smartphones, mais aussi et surtout par la performance de deux jeux de combat qui auront tous deux cartonné aux États-Unis et en Europe : Dragon Ball FighterZ et Tekken 7. Les divisions américaines et européennes de l'éditeur en effet dégagé des bénéfices opérationnels respectifs de 34 et 38 millions €.
L'appétit des joueurs occidentaux pour ces deux licences aura donc surpassé les estimations de Bandai Namco, qui devrait ainsi s'en souvenir pour les années à venir, sachant que Dragon Ball FighterZ n'est toujours pas arrivé au terme de son season pass, ce qui laisse présager de bonnes ventes sur la durée, avec la perspective d'une réédition complète.
Si l'éditeur affirmait au mois de février dernier investir pour développer de nouvelles licences, ces résultats pour l'année fiscale 2017-2018 risquent également de peser pour les années à venir. Une chose est désormais sûre : le père Gokū n'est vraiment pas prêt de raccrocher les gants.