A sa sortie, le RPG médiéval des tchèques de Warhorse a été vivement critiqué pour sa représentation des femmes et l'absence de personnages de couleur. Daniel Vávra, co-fondateur du studio et principal moteur créatif du jeu, en a reparlé.
C'est à Dubrovnik, en Croatie, durant le Reboot Develop 2018 qui se tient jusqu'à ce dimanche 22 avril, que le directeur créatif de Kingdom Come : Deliverance s'est exprimé concernant les controverses qui ont pu accompagner la sortie du jeu, notamment l'absence de diversité, pointée du doigt par certains médias, à laquelle Vávra avait répondu plusieurs fois de façon, disons, assez peu subtile sur les réseaux sociaux
Il le martèle à nouveau : si le jeu est ainsi, c'est qu'il aime l'histoire médiévale et qu'il avait envie que l'on s'intéresse à son pays, de faire ce que le film Braveheart avait représenté pour la culture écossaise.
Le problème c'est que tout a commencé sans que l'on nous consulte. D'un coup, il y a eu des articles sur Internet. On ne nous a rien demandé quand ils ont été écrits, ce qui pour moi n'est pas du bon journalisme. La plupart des articles ont été écrits en disant que cela aurait pu arriver. Certains ont cité des historiens qui n'existent pas. Si vous "googlez" ces gens, ils n'ont aucune référence.
Il regrette également qu'une certaine presse ait été jusqu'à fouiller son historique personnel sur YouTube et rapporté qu'il avait liké un tweet d'Eric Trump, fils du 45ème président des USA qu'il qualifie de "personne horrible", ait servi de raccourci pour le décrédibiliser et le qualifier de raciste ou de complotiste. Heureusement, selon lui, les joueurs étaient largement de son côté. Alors tout va bien. Non ?
Kingdom Come : Deliverance est disponible sur PS4, Xbox One et PC.
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