L'éditeur rock and roll d'Austin avait prévu d'être plus présent lors de la grand-messe californienne du jeu vidéo. Mais le plan ne s'est pas déroulé comme prévu et Devolver, en plus d'être absent pour son public, a payé une note salée. Coupable désigné : l'ESA.
La pilule ne passe pas pour Mike Wilson. Le co-fondateur de Devolver Digital avait prévu une petite sauterie, baptisé Indie Pic-Nic, en compagnie du public (présent pour la première fois pour l'E3) sur l'emplacement réservé en face du Convention Center, sur un parking.
Problème : la ville de Los Angeles, propriétaire du lieu, n'a pas vu d'un très bon oeil que des milliers de personnes puissent y être massées.
Résultat : l'événement a été purement et simplement annulé, l'autorisation n'ayant pas été délivrée, et, parce que la surface était autrement plus grande, ce sont 100.000 dollars qui sont considérés comme partis en fumée.
Pour Wilson, la faute incombe à l'Entertainment Software Association, comme il l'a expliqué à Polygon :
L'E3 n'aime pas que nous soyons là. Nous avons toujours une relation d'amour-haine. Mais personne ne faisait chier l'autre jusqu'à cette année.
Ils ont commencé à créer des problèmes vis-à-vis de nous avec la ville avec un discours "comment osez-vous louer cet espace à ces renégats, blablabla". De toute évidence, la ville a été influencée. Des coups de fil ont été passés, des menaces proférées. Nous avons été intimidés.
L'homme ne souhaite cependant pas engager des poursuites.
Toujours au micro de Polygon, un représentant de l'ESA a déclaré qu'il n'y avait eu aucun contact avec Los Angeles au sujet de Devolver.
L'éditeur reviendra-t-il l'an prochain pour mettre en lumière des indépendants qui n'ont, selon lui, pas forcément les moyens de trouver un endroit où s'exposer dans le Convention Center ? Wait and see.