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L'info nous vient du très sérieux Wall Street Journal, par l'entremise du non moins sérieux reporter (sans frontières), Takashi Mochizuki. Ce dernier a annoncé il y a quelques jours, qu'il avait appris d'une source interne à Nintendo qu'un certain nombre de consoles Switch avait dû être acheminées par avion avant son lancement le 3 mars dernier, pour faire face à la demande, toujours plus forte.

Habituellement, ce genre de chose se fait par transport maritimes, via de gros porte-conteneurs de l'espace qui suscitent la convoitise par delà les Océans, mais voyant l'engouement du public pour sa dernière-née, et craignant une pénurie, Nintendo a décidé au dernier moment, d'accélérer sa production et d'affréter quelques stocks par la voie des airs. Sans doute en direction des USA et de l'Europe en provenance de Chine, croit savoir le WSJ.

Par avion, combien ça coûte ?

Rappelons que la compagnie japonaise a écoulé, à fin mars 2018, pas moins de 2,74 millions de Switch à travers le monde, (elle pensait en vendre 2 millions initialement) et a révisé à la hausse ses prévisions de vente d'ici à fin 2017, à 7,2 millions d'unités.

Mais tout ceci a bien sûr un coût. Si la firme nippone est revenu en avril à des moyens plus "classiques" d'acheminement de sa console, le surcoût d'envoi de ses machines par les airs, a tout de même été important.

En effet, l'analyste de Ace Research Institute, Hideki Yasuda, a déclaré que le surcoût lié à l'acheminement des Switch par le biais du transport aérien pourrait coûter jusqu'à 5000 yens supplémentaires par machine, soit environ 45 dollars. Sur une machine à 299 dollars, ceci peut faire mal. Mais le jeu en valait sans doute la chandelle.

Nintendo souhaite désormais écouler 10 millions de Switch à fin mars 2018, alors que certains analystes pensent quant à eux, que Nintendo pourrait en écouler plus de 14 millions sur la même période. Les usines ne vont pas chômer...