Vous le savez, depuis des années maintenant, je suis fasciné par la Réalité Virtuelle. Mais fasciné ne veut pas dire aveuglé. Et autant je suis persuadé de l'impact sans précédent de cette technologie sur notre humanité, autant j'en éprouve quelques craintes sur les chocs émotionnels potentiellement ressentis. Les jeux d'horreur en VR en font partie...
Cet article a été initialement publié en octobre 2016. Nous le republions à l'occasion de la sortie de Resident Evil 7. Aimer la VR est une chose (et c'est le cas de Julien, vous le savez), mais prévenir les joueurs sur de potentiels risques ou chocs émotionnels nous paraît aussi responsable. Nous sommes tous différents, et chacun est évidemment libre de son usage. A ce titre, vos avis et retours d'expériences nous intéressent, n'hésitez pas à les partager dans le forum ci-dessous.
Attention, il ne s'agit ni de stigmatiser, ni de jouer les rétrogrades ou les pères censeurs. Vous me connaissez, ce n'est pas le genre de la maison. Juste de questionner et réfléchir à l'aune de mes expériences récentes en réalité virtuelle avec des contenus "horrifiques".
Mais depuis plusieurs mois je constate, après avoir essayé de nombreuses expériences VR horrifiques, que cela n'a rien à voir avec les peurs ressenties face à un "simple" écran. De cinéma ou TV.
S'infliger de réelles souffrances, vivre intimement des choses qu'on refuserait en réel, est-ce que notre cerveau est vraiment prêt ? Notre coeur aussi ? Les éditeurs ne devraient-ils pas se poser la question de comment prévenir au mieux les joueurs des risques potentiels encourus ?
Quand @Djoulo découvre #ResidentEvil7 pour la première en... réalité virtuelle, ça donne ça ☠️👹😂 (l'intégrale très vite sur @Gameblog) pic.twitter.com/27ezllM9GY
- 🎄Julien Chièze (@JulienChieze) 26 janvier 2017
Evidemment, il ne s'agit que de mon avis... et j'attends le vôtre, ainsi peut-être que des retours sur vos propres expériences. N'hésitez donc pas à participer au débat dans le forum ci-dessous ou sur Twitter.