Il y a quelques jours, direction les USA où nous avons été invité à découvrir LawBreakers, le premier FPS du studio fondé par Cliff Bleszinski : Boss Key Productions. Pouvant être décrit comme héritier spirituel d'Unreal Tournament, ce qu'on peut dire c'est qu'il nous a franchement tapé dans l'oeil.
Nous voici donc arrivé dans la bonne vieille ville de Raileigh en Caroline du Nord pour découvrir LawBreakers, le premier jeu de Boss Key, fondé par Cliff Bleszinski, l'homme qui est entre autre derrière la franchise Gears of War, ou Unreal en tant que Lead Designer. Et après plusieurs heures de jeu, le mot qui vient à l'esprit est aussi simple, que clair : COOL !
Un jeu nerveux qui a tout pour plaire
Après un petit discours de CliffB qui nous apprend que le jeu n'est définitivement pas un FreeToPlay, on s'installe pour former des équipes de 5 contre 5. On rentre rapidement notre pseudo/nom et en avant !
Le mode que nous avons pu découvrir se nommait Overcharge. Pour remporter la victoire il fallait tout simplement aller chercher une batterie au milieu de la map et la rapporter au lieu de spawn de son propre camp sans se faire intercepter par l'équipe adverse. Une fois arrivée à bon port, celle-ci devait se charger pendant un certain temps permettant à l'équipe de marquer un point. À noter que LawBreakers est un FPS uniquement multijoueur, la classe de personnage est donc primordiale et nous disposions de 4 archétypes (pour l'instant) avec chacun des compétences et caractéristiques différences.
- Le Titan avec ses puissantes attaques (lance-roquettes et mine à neutron)
- L'Enforcer le soldat de service avec son armure multi-fonction
- L'Assassin, fragile mais avec des attaques aux corps à corps dévastatrices
- Le Vanguard avec sa mitrailleuse ultra puissance
Saleté d'assassin !
Les deux équipes sont totalement symétriques et à part les skins des personnages, il s'agit d'exactement des mêmes pouvoirs et caractéristiques aussi bien pour la team Law que pour la team Breakers. Histoire de ne pas trop être dépaysé dans un premier temps je prend le personnage qui ressemble le plus à un soldat classique, l'Enforcer. Il dispose de 3 compétences : Une grenade ionique, une tourelle sur l'armure qui peut envoyer des roquettes et un speed. Car oui la vitesse est un atout considérable dans LawBreakers, et il est nécessaire de devoir surveiller sa jauge de "stamina" car le speed peut s'avérer fort utilise et même salvateur quand on possède la batterie.
Niveau combat c'est nerveux et les gunfights sont tout bonnement jouissifs et ça fait clairement pensé à du Unreal. On ne ressent jamais la sensation désagréable de ne pas toucher l'adversaire. Par contre il est clair que certaines classes sont pour l'instant totalement surpuissantes comme l'assassin, qui une fois derrière vous ne vous lâche plus d'une semelle et vous massacre en enchaînant un combo qu'il est impossible de stopper, ou presque. Car en deux heures de jeu j'ai réussi cet exploit une seule fois. Pour faire simple, une fois à vos trousses et à moins de 5 mètres, vous n'avez clairement aucune chance de survie sauf miracle ou présence d'un coéquipier proche.
Une fois de l'autre coté dur miroir et quand on joue Assassin on se rend compte de deux choses : notre barre de vie descend très rapidement et nous sommes de vrais tueur en série. Possédant un pouvoir permettant de s'accrocher au mur à l'aide d'un grappin, on arrive sur le lieu de l'action avec classe mais surtout par surprise dans le dos des adversaires, ça explique pourquoi on peut enchaîner très rapidement des kills sans trop se fatiguer. Bref il reste du travail au studio du coté de l'équilibrage.
Un FPS au design lambda sauvé par la gravité zéro
D'apparence futuriste et pas franchement inoubliable dans sa direction artistique, le jeu jouit pourtant d'un atout qui lui permet de sortit vraiment du lot : sa zone de gravité réduite. En effet, au centre de la map, une zone permet d'être le spectateur de combats aussi épiques enthousiasmants. Cela permet d'avoir un gameplay aussi bien verticale qu'horizontale.
On se retrouve ainsi à faire des bonds de plusieurs mètres avec des reculs ahurissants à chaque fois qu'on se fait toucher. C'est jouissif et on en redemande. Chaque fois qu'on meurt on se précipite au centre de la map ou sur l'objectif pour chercher l'action. On la cherche et on ne la subit pas.
A ce titre, le level design est extrêmement bien pensé et parcourir les couloirs ou les rebords de cet étrange territoire futuriste (ici le Grand Canyon) est un plaisir tout au long d'une partie car on apprend à connaitre les meilleurs coins pour s'en sortir. Reste à voir les autres maps qui seront disponibles car nous n'avons pu en voir qu'une seule lors de notre courte démonstration.
ON L'ATTEND... PASSIONNÉMENT !
Inutile de le cacher plus longtemps, LawBreakers s'annonce pour l'instant comme un très bon jeu et un excellent FPS. Et il le faut pour BossKey, car avec Overwatch cette année, la course aux FPS et a "qui fait le mieux" risque d'être sévère. Les deux monstres visent la même chose : le compétitif. En 2 heures de prise en main, on peut aisément dire que le pari semble réussi pour le tout jeune studio du coté du fun. Avec ses combats nerveux et son système de gravité zero, on assiste à des matchs spectaculaires et plaisants, et c'est tout ce qu'on demande d'un FPS qui vise la compétition et l'eSport. Reste à voir ce que BossKey réserve de beau en contenu pour la sortie du titre cet été sur PC.