Les membres de LizardSquad dont Julius Kivimaki se vantent actuellement d'être intouchables. Le PDG du studio autrefois appelé Sony Online Entertainment veut quant à lui s'assurer qu'ils ne le resteront pas éternellement.
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Comme nous vous l'indiquions hier, Julius "zeekill/Ryan" Kivimaki, le membre de LizardSquad (le groupe de hackers responsable pour certaines pannes connues par le PSN et le Xbox Live à la fin de l'année dernière) le plus médiatisé vient d'être condamné par la justice finlandaise à deux ans de prison avec sursis pour diverses infractions commises au cours des derniers mois.
John Smedley, le PDG de Daybreak, société anciennement appelée Sony Online Entertainment, a souhaité commenter la nouvelle sur son compte Twitter. Directement concerné par cette affaire, John Smedley avait vu son avion être obligé de se poser en urgence à cause d'une alerte à la bombe réalisée par LizardSquad. Et il n'en a de doute évidence pas terminé avec le groupe de pirates et Julius Kivimaki :
that was the piece of garbage that brought my plane down, leaked my information and did all kinds of other crap to me.
- John Smedley (@j_smedley) 8 Juillet 2015
C'est cette ordure qui a obligé mon avion à se poser, fait fuiter mes coordonnées, et m'a fait tout un tas d'autres merdes.
It's important to note - he was convicted of crimes that had nothing to do YET with the PSN DDOS over Christmas (yes he was part of that)
- John Smedley (@j_smedley) 8 Juillet 2015
Il est important de noter qu'il a été condamné pour des crimes qui n'ont pas encore à voir avec l'attaque de déni de service subi par le PSN à Noël (oui, il était également impliqué là dedans).
and he still has 15 other criminal cases awaiting prosecution in Finland. I may go after his parents in Civil court too. Little dirtbag
- John Smedley (@j_smedley) 8 Juillet 2015
Il a encore 15 autres affaires qui attendent d'être jugées en Finlande. Je vais peut-être aussi attaquer ses parents au civil. Petite merde.
so stay tuned because @what_security - Here's his Twitter address. He's a sociopath and will get what's coming to him.
- John Smedley (@j_smedley) 8 Juillet 2015
Restez donc à l'écoute car @what_security, son compte Twitter, est un sociopathe qui n'aura que ce qu'il mérite.
what they won't tell you is he did time in jail already and got his ass kicked hard inside. @what_security - tell us that story Julius.
- John Smedley (@j_smedley) 8 Juillet 2015
Ce qu'ils ne vous disent pas, c'est qu'il a déjà été en prison et qu'il s'y est fait sévèrement botter le cul. @what_security, raconte nous cette histoire Julius.
The FBI nailed this guy literally immediately. It took the Finnish government a long time to catch up.
- John Smedley (@j_smedley) 8 Juillet 2015
Le FBI a épinglé ce mec immédiatement. Le gouvernement finlandais a mis longtemps à rattraper son retard.
I got to talk to this dirtbag once when he called and pretended to be someone else.
- John Smedley (@j_smedley) 8 Juillet 2015
J'ai eu l'occasion de parler à cette petite merde une fois quand il a appelé en se faisant passer pour quelqu'un d'autre.
I also got to listen to the entire conversation between him and American Airlines the day he called in the bomb threat.
- John Smedley (@j_smedley) 8 Juillet 2015
Et j'ai également pu écouter l'intégralité de sa conversation avec American Airlines le jour où il a fait l'alerte à la bombe.
His parents need to be held accountable for his actions in addition to his going to jail. @what_security - So I'm coming for you Julius.
- John Smedley (@j_smedley) 8 Juillet 2015
Ses parents doivent être tenus responsables de ses actions en plus d'une éventuelle condamnation à de la prison ferme. @what_security, j'ai dans ma ligne de mire Julius.
Harcelé pendant plusieurs mois et mis en danger, John Smedley a de bonnes raisons d'être remonté. De son côté, Julius Kivimaki n'a pas l'air de prendre ces menaces, ou même sa récente condamnation, au sérieux. Le jeune hacker continue en effet de fanfaronner sur Twitter. Sur la page de son compte, sa biographie indique en effet qu'il est un "dieu du hacking intouchable." Une chose est en tout cas certaine, cette affaire n'a pas fini de faire parler d'elle.
[Source : Kotaku]