Le test de Tomb Raider : Definitive Edition est là. Vous l'avez probablement lu. Au-delà de la sacro-sainte note, un débat monopolise pas mal l'attention depuis quelques jours, notamment depuis que l'on sait que deux studios différents ont été assignés à chaque console de nouvelle génération. Les versions PS4 et Xbox One offrent-elles le même plaisir, le même confort, les mêmes spécificités ? Après avoir tâté des deux versions dans l'optique de les comparer, nous pouvons vous en dire davantage à ce sujet. Voici notre comparatif, point par point.
Technique
Les deux versions proposent un affichage en 1080p. Que l'on joue sur PS4 ou Xbox One, les graphismes sont strictement identiques.
Il existe une différence notable et vérifiée par nos soin en termes de fluidité globale. La PS4 gagne sur le terrain du confort visuel grâce à un frame rate plus constant, souvent à 60 images/sec. Cela lui permet de se distinguer assez facilement de la Xbox One, qui elle reste à 30 images/sec.
Si une vidéo capturée ne permet pas forcément de s'en rendre compte, l'écart est tout à fait perceptible en mettant les deux côte à côte. C'et indéniable : le jeu sur la console de Sony s'avère plus agréable à regarder. Vous noterez l'usage du terme "plus agréable", car cette différence ne signifie pas que la Xbox One affiche un jeu sale et saccadé : elle reste tout aussi splendide.
Reconnaissance vocale
Via la caméra PS4 et Kinect, il est même possible d'interagir par la voix. Cela consiste à simplement exiger la pause ou demander à sortir d'un menu, d'afficher de la carte des lieux ou encore changer de types de munitions. Par exemple, en disant "silencieux" ou "incendiaire" avec l'arc équipé, vous passerez de flèches normales à brûlantes. Que l'on joue sur PS4 ou Xbox One, une prise de parole claire et sans parasites permet d'obtenir le résultat escompté, quand bien même passer par la manette reste plus naturel. A ce niveau, match nul.
Reconnaissance de mouvements et tactile
Kinect offre une approche "manuelle" lorsque l'on découvre un artefact à manipuler dans les menus. En lieu et place des analogiques, on peut utiliser sa main, reconnue par le capteur dès lors qu'on la lève. Il suffit alors de fermer le poing pour commencer à faire pivoter l'objet, de l'avancer pour zoomer et le ramener vers soi pour dézoomer. Une idée rigolote mais qui se heurte au fait que les sticks restent plus simples à manipuler et que la reconnaissance un peu hasardeuse amène souvent le trésor à vriller très rapidement.
Sur PS4, c'est avec le pavé tactile que l'on manipule en vue d'observer ces objets sous tous les angles. Un poil plus instinctif que Kinect mais honnêtement pas fondamentalement mieux qu'à l'aide des sticks.
Immersion
Les vibrations dans la manette font évidemment le travail sur les deux consoles. Mais ce Tomb Raider exploite aussi le haut-parleur et la partie lumineuse de la manette DualShock 4. Certains sons surprennent ainsi en s'échappant de nos mains. Lorsque Lara empoigne une torche, la manette s'illumine en rouge et orange et lorsqu'elle tire, un joli flash blanc s'en échappe. Effet garanti si vous jouez dans la pénombre.
Contenu
Les deux machines offrent exactement la même chose. Les DLC qui proposaient les skins de Lara, l'inédit Tombeau de l'Aventurier, les maps, armes et personnages supplémentaires pour le multi ont été implémentés de base. Et l'on y trouve les versions numériques du comics et de l'artbook ainsi que le making of Final Hours dans les deux cas.
Notre verdict...
Vous l'aurez compris : si vous baignez dans la bourgeoisie en possédant les deux machines (on veut des noms !), ou si vous prévoyez d'en adopter une et de prendre ce Tomb Raider, gardez en tête que les deux versions sont excellentes.
Cela étant, même si cela ne bouleversera pas l'expérience, il est clair que le nombre d'images par seconde donne un avantage à la machine de Sony sur le plan purement visuel. Le reste tenant plutôt du gadget.