On l'a attendu de longs mois, et pour cause, il était programmé pour n'arriver qu'en septembre de cette année, le 21 précisément. Soit de longs mois après le début des hostilités en Formule 1, pour cette saison 2012 incertaine. Nous l'avons pourtant enfin eu entre les mains. F1 2012 a en effet montré le bout de ses pneus, sur Xbox 360, avec une version preview certes encore incomplète, mais qui nous a tout de même permis de nous faire un premier avis (positif) sur le jeu officiel F1 made in Codemasters. Premiers tours de roues, histoire de voir ce qu'il a dans les entrailles !
Bon alors, d'entrée soyons clairs et précis, la version preview utilisée ici était loin d'être complète, comme souvent. A savoir que les temps de chargement étaient ultra longs (mais vraiment !) , qu'i n'y avait que 7 circuits disponibles (pas de Monaco, désolé) et des soucis d'équilibre de gameplay concernant la difficulté, nous a par ailleurs précisé Codemasters. Pas d'inquiétude à avoir pour autant, quelques heures de jeu nous ont tout de même largement suffi pour nous faire un premier avis sur cette "évolution" de la série du jeu de F1 développé par le studio anglais depuis maintenant trois saisons.
Grosjean comme devant
Alors qu'un cataclysme au premier virage du Grand Prix de Belgique ce week-end (dû une fois encore à ce giga bourrin de Grosjean) survenait au grand dam des amoureux de F1, de la vraie, le jeu vidéo F1 2012 se laissait approcher sur Xbox 360, pour la toute première fois dans cette version "preview". Comme dit plus haut, il manquait encore pas mal d'éléments importants pour se faire un avis définitif sur le titre développé par Codemasters Birmingham. Première nouveauté (et l'une des seules qu'on a pu tester), le mode... Test de jeunes justement. Une succession d'épreuves sympathiques à Abu Dhabi, comme en vrai, avec comme dans la série Gran Turismo et ses permis, des mini-épreuves telles que tests de vitesse, de virages, de performances (DRS et cie) etc. Bref, de quoi se familiariser avec la monoplace, les ingénieurs, les pneus ou encore les réactions de votre volant si vous en possédez un.
7 GP sinon rien
En revanche, pas de mode Carrière ou Défis Saison d'accessibles pour le moment, de même que le mode Multi via un RaceNet optimisé. Qu'à cela ne tienne, les progrès de cet opus, malgré une version tronquée, sautent aux yeux. Le frame rate est vraiment améliorée, surtout par temps sec sur Monza par exemple, ou encore l'un des 6 autres circuits disponibles dans cette preview (il y en aura évidemment 20 au total). Dont le fameux circuit d'Austin, aux USA, dont le GP aura lieu pour la toute première fois à la fin de cette année. Et qui semble très prometteur avec ses beaux dénivelés. Tenez d'ailleurs, pour la première fois, j'ai ressenti des nausées en jouant. Alors, je ne sais pas s'il s'agit là du "réalisme" de F1 2012, de l'air vicié de la rédaction ou d'un début de Lupus. Ou tout cela à la fois. Ou alors c'était les burgers. Bref.
Graphiquement au top
Comme déjà signalé "l'équilibre" des réglages concernant les niveaux de difficulté n'était pas encore optimisé. De fait, sur le mouillé, on pouvait fort bien partir en "sucette" en ayant eu l'impression de ne pas avoir freiné trop brutalement ou trop tardivement. Encore une fois, tout cela, nous dit-on dans l'oreillette, sera corrigé dans la version finale. On ne demande qu'à y croire. En revanche, une chose est sûre : graphiquement la progression est énorme. Du moins de ce qu'on l'on a pu en voir, et sur les circuits proposés. Aussi bien dans les stands avec vos "ingés" enfin correctement modélisés, et côté modèles des bolides (version 2012 bien entendu), avec des reflets magnifiques, que sur les décors alentour, impeccables de réalisme. Ainsi, aussi bien sur le sec, mais surtout par temps de pluie (les projections d'eau sur le casque sont hallucinantes), le titre de Codemasters a réellement progressé. Même si, il faut l'avouer, le frame rate peine un peu (mais ce n'est pas réellement perceptible au fond) en cas de forte pluie, comparativement aux courses sur le sec à fond de 7ème.
Une I.A. et un jeu complets
Vous en avez désormais l'habitude : des jokers de type "flashbacks" (revenir quelques secondes en arrière) sont encore et toujours présents, en nombre plus ou moins important selon le niveau de difficulté choisi. Bien pratique quand on est au taquet durant un GP, hyper concentré, en bonne position et qu'il reste très peu de tours à effectuer. Piloter dans F1 2012 ne sera pas seulement plaisant parce qu'il saura plaire aux néophytes comme aux habitués de la course auto virtuelle, mais également parce que l'I.A. a elle aussi été passablement améliorée. Les pilotes se dépassent entre eux, s'écartent lorsque vous leur prenez un tour, bref, en aucun cas on ne se sent gêné en pleine bourre.
Ce F1 2012 risque bien d'en intéresser plus d'un, que l'on soit passionné de Formule 1 ou bien simple amoureux de course virtuelle. Hyper complet, avec de nombreux modes de jeux (le coup de défier les 6 champions du monde en activité, à tour de rôle ou tous ensemble est une belle idée), son jeu en multi via RaceNet, ses graphismes et le son des bolides grandement améliorés... le titre de Codemasters devrait, dès le 21 septembre prochain, vous permettre de vous prendre pour un vrai pilote. A deux mois de la fin du vrai championnat, c'est toujours sympa ! Et pour peu que vous ayez un volant de qualité, le plaisir sera décuplé.