Disponible dans quelques jours maintenant, SoulCalibur V s'apprête à redorer le blason de la saga. Certes, la série n'a jamais été mauvaise mais le quatrième épisode a fait débat et les développeurs se sont donc décarcassés pour proposer un titre plus dynamique et mieux rythmé cette fois, comme nous vous l'avions déjà expliqué dans l'article suivant : GC > SoulCalibur V : on y a joué. Namco Bandai Games nous a d'ailleurs convié le mois dernier pour que nous puissions pratiquer le titre dans une version presque finale. Après une présentation en bonne et due forme, nous avons donc pu tâter Ezio, Viola et Ivy (oui, surtout Ivy). Impressions...
Si vous suivez régulièrement Gameblog, vous connaissez déjà les nouveautés de gameplay de SoulCalibur V : une esquive inédite, un nouvelle jauge pour booster les coups, des furies mieux intégrées aux combats ou encore un Guard impact modifié ("le contre", pour faire simple...). Au final, SC V est donc plus nerveux, comme nous avons pu en avoir la confirmation durant la présentation du mode histoire, dont voici, enfin, les premiers détails.
Transcending History ?
Patroklos et sa soeur Pyrrha, les enfants Sophitia, seront les personnages centraux du scénario de SoulCalibur V. S'il y aura surtout des combats, sachez que nous évoluons sur une carte et que des cinématiques étoffant l'univers, et son histoire, viendront ponctuer les joutes. Ca nous changera des enchaînements de niveaux quasi-identiques dans une tour paumée de SoulCalibur IV. Notez, au passage, que Ezio Auditore, le héros de la saga Assassin's Creed, est présent dans le casting et qu'il est intégré au scénario mais de manière assez succinte, d'après les dires du présentateur. Ce n'est pas grave, l'effort est déjà louable, d'autant que ce personnage se révèle particulièrement intéressant à jouer, notamment grâce à ses armes et, aussi, sa voix originale (en V.O attention...), ce qui ne manquera pas de plaire aux fans. Pour en finir avec les détails concernant le mode scénario, apprenez que c'est en parcourant l'histoire de SC V que vous débloquerez la plupart des objets à utiliser pour customiser les guerriers que vous allez créer vous même dans le mode création de personnages. De quoi lier l'utile à l'agréable...
Custom Warrior
Particulièrement apprécié dans SC IV, la création de personnages fait son grand retour dans ce cinquième volet mais de manière encore plus étoffée cette fois. Vous aurez le choix entre éditer un héros existant dans le casting ou en en créant un de toute pièce. De nouvelles coupes de cheveux font leur apparition, de nouvelles morphologies aussi, et ceci quel que soit le sexe de votre création, de nombreuses modifications sur le visage sont aussi possibles via les sourcils, les bardes, etc. Mais le plus gros changement vient des équipements puisque des sets complets d'armures sont maintenant disponibles (il y en avait très peu dans le IV). Voilà qui devrait satisfaire les collectionneurs ainsi que les passionnés de relooking qui apprécient de trancher avec classe.
Ezio Auditore, enchanté de vous rencontrer...
Mais cette session de jeu fût surtout l'occasion d'affronter de rosser d'autres journalistes et donc de pratiquer certains personnages. Découvrir Ezio fût un régal puisque ce dernier profite de tout son équipement, hérité d'Assassin's Creed, mais aussi d'une étonnante vivacité, même si ses mouvements de base manquent d'ampleur. Néanmoins, certaines attaques surprennent puisqu'elles touchent à distance grâce à ses armes. On pense évidemment à l'arbalète qui risque, n'en doutez pas, d'en énerver plus d'un. A ce propos, Viola, qui porte décidément bien son nom, est une vraie plaie. La boule qu'elle contrôle à distance peut être placée sur l'aire de combat pour réaliser des attaques surprises par exemple. On notera aussi que les arènes changent à présent entre les rounds via des mini-cinématiques, pas encore parfaitement bien implémentées dans la version que nous avons pu pratiquer. De même, les équipements des combattants se dégradent encore plus que dans l'épisode précédent, ce qui renforce grandement l'immersion. On termine ce petit tour d'horizon pour souligner que la version PlayStation 3 semble nettement plus scintiller que celle sur Xbox 360. Mais nous verrons cela plus avant au moment du test, cela va de soi...
Guard cassée ?
Si le plaisir des joutes est toujours au rendez-vous et que le titre s'avère encore plus étoffé que ses ainés, avec plus de trente personnages, de nouveaux décors, un véritable mode histoire et de quoi customiser pendant plusieurs semaines ses héros créés et se la péter sur la toile (avec un mode online que l'on espère correct cette fois...), soulignons, tout de même, que nous avons été gêné par la modification du Guard Impact. Pour faire simple, une partie de la jauge de furie doit être utilisée pour certains types de contre et leur exécution a été changée, ce qui en déstabilisera plus d'un. C'est d'autant plus étrange que le système de base fonctionnait très bien avant et qu'il assurait de nombreux retournements de situations pour les joueurs de haut niveau. Espérons que cette impression disparaitra après plusieurs heures de pratique. Là encore, verdict lors du test !
Malgré de nombreux changements du point de vue du gameplay, SoulCalibur V se présente vraiment très bien. Notamment grâce à une réalisation absolument superbe et un contenu qui apparait comme plus vaste que celui du dernier volet. Le jeu de combat à l'arme blanche de Namco Bandai Games devrait donc facilement trouver son public et satisfaire les fans avec des ajouts conséquents en terme de jouabilité dont l'esquive, le nouveau guard impact (à voir sur la longueur...) ou encore la gestion des furies (Critical Edge). Alors aiguisez votre lame d'ici le 3 février prochain car ce nouvel épisode de la saga devrait faire un passage remarqué sur Xbox 360 et PlayStation 3.