Cinq ans après le remake de Link’s Awakening, Grezzo rempile pour servir la Triforce. Partenaire de longue date de Nintendo, le studio commence à bien connaître les histoires de l’épéiste à la tunique verte. Eh oui ! C’est à lui qu’on doit aussi les remake d’Ocarina of Time et Majora’s Mask pour la 3DS. Il semblerait qu’après tant d’années, il ait pris du galon. De fait, il propose maintenant sa première histoire originale dans la licence. j’ai nommé The Legend of Zelda Echoes of Wisdom, attendu pour le 26 septembre sur Nintendo Switch.
Pour marquer le coup, une autre première accompagne cette création. Ce nouveau titre nous place non pas dans la peau de Link, mais… de la fameuse Zelda ! Ainsi, Nintendo répond finalement à une des plus grosses attentes des fans ces dernières années. Certes, les plus pinailleurs argueront qu’elle était déjà l’héroïne de Wand of Gamelon, l’un des fameux opus maudits de la Philips CD-I. Mais rien de comparable ici. En faisant de la Princesse la protagoniste d’un opus principal, Nintendo opère un vrai tournant. On peut même le dire : les héroïnes ont la cote en ce moment chez le constructeur. Peach vient enfin d’avoir un nouveau jeu centré sur elle, et Samus s’apprête à revenir dans Metroid 4. Dans le cas d’Echoes of Wisdom, ce vent d’air frais est aussi synonyme de changements dans la formule, notamment en matière de gameplay. Alors, le pari est-il gagnant ?
Une quête qui résonne comme un écho
L’histoire d’Echoes of Wisdom commencerait presque là où n’importe quel jeu Zelda s’achèverait. La Princesse a été enfermée par l’abominable Ganon, mais Link court pour la libérer de sa traditionnelle prison. Sauf que cette fois, tout ne se passe pas comme d’habitude : une mystérieuse faille s’ouvre et engloutit l’épéiste muet. Parvenant à s’enfuir grâce à lui, Zelda s’aperçoit que le même phénomène advient partout en Hyrule. Le monde court un grand danger. Heureusement, elle ne sera pas seule à y faire face. Dans son malheur, elle fait la rencontre de Tri, un être magique (qui n’est pas sans rappeler Navi et les autres fées qu’on a pu voir dans de précédents opus) prêt à lui prêter ses pouvoirs et à les faire grandir pour sauver le royaume et… Link !
Les rôles s’inversent donc cette fois. Pour autant, pas de grand chambardement dans l’univers. On a connu plus d’un opus qui nous changeait complètement de décor ; ce n’est pas le cas ici. On replonge dans les paysages hyliens, réinventés pour l’occasion. De ce fait, on a le plaisir de revenir en terre Zora, Gerudo ou de se balader à nouveau chez les Gorons. Cela veut dire aussi que les différents peuples qui font l’identité de la franchise sont de la partie… et ce ne sont pas les seuls.
Echoes of Wisdom va droit au cœur des fans. Ainsi, certaines rencontres avec des personnages secondaires bien connus feront sourire à coup sûr les adeptes de la licence. Et Grezzo montre qu’il la connaît bien. Le studio fait revenir des créatures délaissées depuis bien trop longtemps dans les jeux. C’est donc avec plaisir que l’on retrouve les des Zoras des Rivières et qu’on échange avec des Pestes Mojo parlantes et amicales.
Évidemment, le jeu ne se prive pas non plus de nouveautés. Son casting accueille des PNJ inédits, avec une personnalité bien marquée, tout ce qu’on aime dans un Zelda en somme. Et comme d’accoutumée, ils ont des tâches à nous confier. Toutes leurs quêtes annexes ne sont pas innovantes, ou passionnantes… On regrettera qu’un trop grand nombre repose sur un même concept. La plupart du temps, il s’agit simplement de transporter un objet, d’en rassembler une certaine quantité ou de montrer des monstres précis à tel ou tel personnage. Il y en a bien quelques-unes qui requièrent un peu plus d’ingéniosité, mais rien de transcendant. Dans l’ensemble, les plus mémorables le sont surtout grâce à la personne qui nous la confie.
Mais, le personnage qui nous marque le plus dans cette histoire, c’est évidemment Tri. Ce nouvel ami n’est peut-être pas aussi inoubliable que Navi, Midona ou même Exelo, mais il a tout à fait sa place aux côtés des autres acolytes de The Legend of Zelda. D’autant plus qu’il est sans doute un des plus utiles. Pour mener à bien notre grande quête, il nous fait spontanément don de ses pouvoirs.
En retour, on aura plaisir à l’aider à monter en compétences grâce aux voyages dans les failles. Car, on l’apprend immédiatement : il n’est pas étranger à leur apparition, et il est le seul à pouvoir nous y transporter. Dès lors, leur exploration devient l’occasion d'accroître sa magie en résolvant des défis afin de les refermer, à la manière des sanctuaires de Breath of the Wild et Tears of the Kingdom. En comptant ainsi sur Tri et les alliés qu’elle se fait en route, Zelda peut mener sa mission avec un certain brio.
L’aventure nous captive par les enjeux qu’elle met en place et des rencontres dont seuls les jeux Zelda ont le secret. Aussi drôle et lumineuse qu’on pouvait l’espérer, elle apporte une fraîcheur qui fait un bien fou à la franchise. On pourrait bien lui reprocher une relative linéarité alors qu’elle s’inscrit dans open-world, c’est vrai. Ne vous attendez pas à retrouver la liberté d’exploration des derniers opus par exemple.
Mais, tout comme le remake de Link’s Awakening, on prend plaisir à explorer à son rythme, à tenter d’accéder à de nouvelles zones et à y revenir plus tard une fois de nouveaux pouvoirs en poche. Le jeu procure ainsi un vrai sentiment de progression. Cela dit, le plus intéressant réside dans le renversement des rôles. Il donne lieu à des rebondissements très surprenants, qu’on ne se serait pas attendu à voir dans un Zelda. Voilà qui donne à réfléchir au chemin que pourraient emprunter les prochains opus… Mais avant d’en voir le nez, comptez déjà une vingtaine d’heures de jeu pour boucler les trois grands actes d’Echoes of Wisdom.
Mémorisez-les tous
Vous l’aurez deviné : ce nouveau Zelda affiche son gameplay jusque dans son titre. Que ce soit pour progresser dans l’environnement ou affronter les ennemis, notre Princesse a à un sceptre magique, qui est une extension du pouvoir de Tri. Elle est ainsi capable d’invoquer des objets ou des ennemis vaincus. Elle a juste à les « mémoriser » en cours de route pour ensuite les reproduire sous forme d'« échos ». Ceux-ci ont toutes sortes d’utilités. Les objets vont être notamment pratiques pour réussir à accéder à des espaces inaccessibles au premier coup d’œil, ou faire obstacle à des adversaires. Les ennemis ‘apprivoisés’ peuvent, quant à eux, être envoyés au combat ou nous aider, avec un peu d’astuce, à nous déplacer dans des zones inhospitalières.
Après Tears of the Kingdom, le concept d’association et de construction ne dépaysera pas énormément les joueurs. Ce nouvel appel à la créativité est d’autant plus appréciable que, dans Echoes of Wisdom, a moins l’impression de monter un meuble Ikéa sans la notice. À la place, les objets sont donnés tels quels. À vous ensuite d’être assez malin pour en faire un bon usage selon les circonstances. Une trop haute à atteindre ? Un rocher qui bloque la route ? Une surface impraticable ? Testez vos échos, la solution se trouve forcément au bout de votre sceptre.
Dommage cependant que Grezzo n’ait pas tiré des leçons du dernier opus de la franchise. Déjà, dans TotK, on se perdait dans toutes les créations possibles. Malheureusement, on se retrouve avec ergonomie tout aussi chaotique dans Zelda Echoes of Wisdom. Les échos se cumulant rapidement en nombre, on s’y perd vite. Certes, il est possible de les classer par type ou chronologie de mémorisation, entre autres. Mais, on aurait davantage apprécié de pouvoir sauvegarder des favoris ou, mieux encore, de les ranger manuellement selon nos préférences. Cela aurait été plus pertinent que de faire défiler les dizaines d’échos enregistrés pour trouver celui dont on a besoin à un moment T.
Heureusement, à part lors de la sélection, l’utilisation des échos est on ne peut plus simple : une touche pour les faire apparaître, une autre pour qu’ils disparaissent. Qui plus est, à mesure que le pouvoir de Tri grandit, les possibilités se décuplent. En gagnant en niveau, notre compagnon devient capable d’invoquer plus d’échos à la fois, par exemple. Et comme les failles sont la seule manière d’améliorer ses compétences, on ne reculera pas devant une occasion de les refermer. On peut même souligner qu'elles sont moins rébarbatives que les sanctuaires des derniers Zelda. Bien qu’elles s’en inspirent directement, les plus petites associent réflexion et combat plutôt que de les proposer séparément. Mais, tout comme les sanctuaires, elles sont une occasion d’apprendre. C’est pourquoi elles se présentent sous la forme de zones sans dessus dessous à parcourir en trouvant comment faire bon usage des échos.
En complément, les grandes failles du jeu reprennent davantage le principe des donjons à l’ancienne. Non seulement elles occupent une place centrale dans le scénario, mais elles offrent un défi plus grand. Dans chacune, une compétence particulière et un élément y servent plus ou moins de fil rouge et des énigmes y sont éparpillées. On avance ainsi étape par étape, récupérant les habituelles petites clés, jusqu’à trouver celle de la grande salle du boss. À nous ensuite de prouver notre valeur en le dézinguant à l’aide des échos, mais aussi du pouvoir de Link.
De fait, Zelda peut compter sur d’autres capacités que celles de Tri. Outre la magie, qui fait directement écho à la Triforce de la sagesse traditionnellement associée à Zelda, la Princesse se montre aussi capable de se battre à l’aide d’un artéfact précieux : l’épée de Puissance, directement empruntée à Link. Dotée elle aussi de pouvoirs, elle peut revêtir temporairement une allure d’épéiste à son tour. Plus agile, elle adopte même l’attitude de notre héros à la tunique verte. Cependant, cela ne dure qu’un temps. Une barre d’énergie se vide rapidement en utilisant les capacités de l’épée. Il faudra donc penser à l’améliorer chez un inventeur fort sympathique pour en profiter davantage.
Et ce n’est pas tout… vous vous en doutez sans doute : ce n’est pas la seule arme empruntée à Link que la Princesse a le loisir d’utiliser durant toute cette épopée. Comme on en a l’habitude, les ‘donjons’ permettent d’en ajouter progressivement de nouvelles à notre inventaire. Là encore, si le rangement des échos est une catastrophe, on n’a pas à se plaindre de l’usage des compétences de Puissance de Zelda. D’une seule pression de la croix directionnelle ou des touches lettrées de la Switch, on changer d’arme. Plus qu'à passer à l’attaque ! Rien de plus satisfaisant pour défaire à nous seul nos ennemis ou pour prêter main forte à nos vaillants échos envoyés au combat.
Ce Zelda Echoes of Wisdom a des petits airs de Pokémon
Difficile de ne pas ressentir l’influence de Pokémon, autre exclusivité historique de Nintendo, en jouant à Echoes of Wisdom. Puisque le principe essentiel du gameplay revient à invoquer des échos, cela donne réellement l’impression d’envoyer des Pokémon à l’assaut de ses ennemis, à cela près qu’ils n’ont pas besoin de nos ordres pour attaquer. Pour tout dire, c’est un sentiment à la fois grisant et et dommageable. Il y a quelque chose de satisfaisant à voir nos invocations venir à bout des adversaires, mais on se retrouve alors à distance des séquences de combat. De plus, même si on croise des créatures de plus en plus fortes au fur et à mesure de notre avancée, la puissance de celles qu’on peut faire apparaître croît en conséquence dès lors qu’on mémorise les nouveaux ennemis vaincus. On se retrouve alors souvent à regarder l’affrontement de loin, sans intervenir.
J’aurais pu choisir de me lancer aussi dans la bataille sous forme d’épéiste. Mais, pour ma part, je faisais plutôt le choix de préserver ma jauge de Puissance pour les situations les plus délicates. Le fait est qu’en dehors des boss, à moins d’être surpris par un nouveau type d’ennemis, il n’y a pas trop à craindre des créatures croisées en chemin. D’autant plus que même si on perd de la vie, les objets (potions ou échos) qui permettent d’en regagner sans effort ne manquent pas. De ce fait, la sensation très enthousiasmante du début se perd au fil des heures. Elle laisse alors place à une lassitude lors des affrontements avec les monstres de base.
Spontanément, on se dit qu’on aurait aimé un système qui implique davantage le joueur en combat. Cela dit, c’est un choix qui se veut cohérent avec la personnalité de Zelda. Elle a beau faire preuve de nombreuses compétences, donnant l’occasion enfin de sauter dans un opus en 2,5D, se montrant très bonne nageuse et ayant aussi le courage de se lancer dans l’aventure. Toutefois, il faut garder en tête qu’elle n’est pas une guerrière pour autant. La Princesse est l’élue de la Sagesse. Cette distance dans l’action lui correspond bien plus.
D’ailleurs, on remarquera que c’est dans le jeu qu’elle est l’héroïne qu’on a droit à une encyclopédie (vous avez dit Pokédex ?). Plutôt que de retrouver les informations concernant les items dans l’inventaire, la mémorisation des échos donne lieu à chaque fois à une petite fiche sur les objets et les monstres répertoriés dans une base de données à part entière. D'un côté, ce sera un ajout qui plaira à de nombreux fans. De l'autre, ça a aussi du sens compte tenu de la personnalité-même de Zelda.
Echoes of Wisdom, une exploration (presque) sans faille
Bien qu’il veuille faire du pied aux fans de la première heure, ce nouveau Zelda tend à se décloisonner (légèrement). On n’est pas dans une exploration aussi libre et vaste que dans un Breath of the Wild ou un Tears of the Kingdom. Pour autant, le jeu fait directement écho au premier de ces deux opus par son introduction. Comme montrée dans les trailers, la Princesse voit la plaine d’Hyrule s’ouvrir devant elle, comme un appel à l’exploration, et le jeu fonctionne bien de ce point de vue.
De fait, la carte reste restreinte par rapport aux derniers épisodes. Mais on parcourt un territoire tout à fait correct pour un opus en 2,5D. Et ce qui retiendra surtout notre attention, c’est la possibilité de partir à l’aventure comme on le souhaite. On a la possibilité de se promener un peu partout dès le départ. Ce sentiment de liberté plus poussé que dans la plupart des opus 2.5D plaira à coup sûr à de nombreux fans. Bien sûr, en l’absence de certains pouvoirs et artéfacts dans un premier temps, il faudra parfois repasser à posteriori dans certaines zones pour en percer tous les mystères et dépasser les barrières naturelles des débuts. Néanmoins, dans l’ensemble, la progression donne l’impression de ne pas être aussi limité géographiquement que dans un Minish Cap par exemple.
Aussi, pour les moins aventureux d’entre vous, pas de panique : un système de déplacement rapide est de mise. On peut voyager d’un bout à l’autre de la carte en un clin d’œil grâce à de très nombreux points de téléportation. C’est idéal pour avancer plus vite et, surtout, éviter les allers-retours dans des décors qu’on connaît vite par cœur et qui fourmillent d’ennemis. Car, contrairement à BotW et TotK, on peut difficilement reprocher à Echoes of Wisdom de présenter des zones vides. Mais, étant donné que les combats ne nous impliquent que passivement dans la majorité des cas, on aura souvent tendance à passer son chemin.
Enfin, qu’on se le dise, un jeu Zelda n’est pas un vrai Zelda sans sa monture. Alors, la Princesse a elle aussi le droit à son fidèle destrier. L’exploration s’en trouve plus captivante qu’à pied. Cependant, l’appel du cheval n’est pas aussi bien pensé que le recours aux armes. Qui plus est, à force de prendre l’habitude couper à travers champs grâce aux échos, il n’est pas certain qu’on chevauche tant que ça. J’ai souvent préféré me faire mes propres raccourcis à l’aide de mes invocations, d’autant que parcourant l’environnement en marchant, on pousse moins la Switch dans ses retranchements.
On ne l’aurait pas cru, et pourtant… The Legend of Zelda Echoes of Wisdom fait partie de ces jeux qui nous rendent d’autant plus impatient d’avoir enfin la “Nintendo Switch 2” entre les mains. La faute à de nombreuses baisses de framerate, aussi bien quand on joue en nomade qu’en docké sur la télé. Dans l’ensemble, le jeu se veut dynamique et fluide, mais il suffit de changer de décor, en intérieur comme en extérieur, pour être confronté à des ralentissements.
Il n’est pas exclu que le titre reçoive une mise à jour pour s’optimiser davantage, ce qui ne serait pas un mal. En soi, ce n’est pas handicapant dans la pratique, mais l’expérience en est moins agréable en termes d’exploration. Heureusement, Echoes of Wisdom ne semble pas souffrir de bugs notables en parallèle. Même, dans l’ensemble, il parvient à tirer profit de la console pour un rendu somptueux graphiquement parlant.
Ceux qui y ont joué auront reconnu en Echoes of the Wisdom l’esthétique chibi du remake de Link’s Awakening. Ce style, très japonais, colle avec l’atmosphère plus enfantine de l’histoire. Pour autant, contre celles et ceux qui ne jurent que par la 3D, il ne faudrait pas sous-estimer la qualité artistique et graphique de ce titre en 2,5D.
Le jeu embellit même le style de son grand frère. Dans l’ensemble, on retrouve la même direction artistique, mais les équipes ont peaufiné l’ensemble grâce une attention particulière aux détails. Les effets de lumière sont encore plus limpides, ce qui rend la découverte de chaque lieu plus saisissante encore. Les modèles de personnages semblent aussi plus vifs. Déjà expressifs dans le remake du titre culte de la Game Boy, on remarque ici des animations encore plus énergiques et des effets spéciaux discrets, mais suffisamment efficaces pour insuffler encore plus de vie à l’ensemble.
En fait, chaque décor fait penser à un diorama. On aimerait en avoir une reproduction chez soi ! Il ne manquerait qu’une pincée de texturisation... Imaginez juste un effet de grain supplémentaire, et on aurait l’impression de voir de véritables créations en pâte à modeler. Mais, ce n’est là que du détail ! Car on est devant un jeu superbe, qui a largement sa place parmi les plus remarquables de la Nintendo Switch.
D’un point de vue artistique, notre seul regret sera d’ordre musical. C’est un plaisir que la musique reprenne une place plus importante dans un jeu Zelda, tant elle fait partie intégrante des enjeux par moments. Cependant, au sein d’une licence qui regorge de thèmes emblématiques et qui nous a habitués à des orchestrations touchant au magistral, Echoes of Wisdom peine à briller. L’OST n’en est pas mauvaise pour autant. Elle nous laisse ré-entendre des thèmes connus très appréciables, ainsi que quelques nouveautés qu’on ira réécouter à coup sûr. Toutefois, il manquera cette saveur sonore qui apporte une vraie plus-value aux meilleurs opus.