Voici donc Touch Darts, le jeu qu'attendait impatiemment Kendy. Comme je peux pas le blairer, je me suis gardé le test en fourbe, juste pour l'emmerder, en pensant qu'il allait être dég' et en espérant qu'il nous fasse sa petite crise. Mais finalement, c'est moi qui ai les pastèques de devoir tester une bouse pareille. Je m'suis encore fait avoir, pourtant j'ai pas fait une seule concession !
Touch Darts est donc un jeu de fléchettes, et quand on y pense, de base, c'est tout de même un sacré handicap niveau fun. J'ai rien contre une partie dans un pub avec une bonne pinte entre les mains (pour changer), mais sur une console, c'est aussi intéressant qu'une discussion de foot avec Julo. Quand en plus les développeurs (FullFat en l'occurence) ne se prennent pas la tête pour améliorer le principe, là ça devient carrément mission impossible pour s'éclater un minimum.
Je crois bien que c'est nul...
FullFat a ainsi accouché d'un titre à la maniabilité minimaliste, dans le mauvais sens du terme. Pour envoyer la fléchette, on pointe le stylet sur l'endroit de la cible que l'on vise puis un mouvement de bas en haut mime le lancé. Seulement voilà, une fois qu'on a le coup de stylet (ce qui prend environ dix minutes, quinze si on est manchot... ), on plante la fléchette pratiquement où l'on veut. Du coup, les "20 triple" et "bullseye" sont monnaie courante. A partir de là, le jeu n'offre aucun challenge et perd tout son intérêt. En mode tournoi contre l'IA, on met des branlées à tout le monde et en multi, c'est celui qui fait la première erreur qui perd la partie. Reste les mini-jeux, mais eux aussi s'avèrent d'une simplicité déconcertante. Comme si ce n'était pas assez, les menus sont d'une laideur à se crever les yeux (et je ne vous parle pas des tronches des adversaires qui apparaissent avant chaque match, dessinées probablement par le mec de la compta' pendant sa pause déjeuner...). Et pour aller au bout de la fainéantise, FullFat a poussé le vice jusqu'à n'inclure que le 501 et le 301 comme règles de jeu. Bref, un tel titre ne mérite certainement les 40 euros qu'il coûte. Ni que j'use les touches de mon clavier pour en parler d'ailleurs. Allez zou, au placard !