Nous avons pu tester la pépite PS5 Ratchet & Clank : Rift Apart qui est désormais disponible sur PC via un tout nouveau portage. Atterrissage réussi ou gros échec ?
Ce n'est plus une surprise mais Sony souhaite sortir toutes ses anciennes exclusivités sur PC. À ce titre nous avons pu avoir droit ces derniers temps à Uncharded Legacy of Thieves Collection, The Last of Us Part 1 et désormais... Ratchet and Clank : Rift Apart. Après le lancement chaotique de TLOU sur PC, peut t-on craindre le pire ? C'est justement ce que nous allons voir. Pour le bien de cet essai nous avons testé le jeu sur deux configurations différentes. Pour rappel, Ce n'est plus une surprise mais Sony souhaite sortir toutes ses anciennes exclusivités sur PC. À ce titre nous avons pu avoir droit ces derniers temps à Uncharded Legacy of Thieves Collection, The Last of Us Part 1 et désormais... Ratchet and Clank : Rift Apart.
Après le lancement chaotique de TLOU sur PC, doit-on craindre le pire ? C'est justement ce que nous allons voir. Pour le bien de cet essai nous avons testé le jeu sur deux configurations différentes. Pour rappel, comme c'est souvent le cas avec ce type de contenu, il n'est nullement question de juger ici le titre sorti en exclusivité sur PS5 mais plutôt de vous donner notre avis sur l'adaptation PC, le portage en lui-même avec ses qualités et ses défauts. Malgré tout, il est essentiel de revenir un peu sur la magie que procure cette franchise et ce jeu en particulier.
Une belle aventure
Ratchet and Clank est une belle histoire qui commence en 2002 avec la sortie du premier jeu éponyme développé par Insomniac Games. Depuis lors, la série a connu plusieurs suites et spin-offs sur différentes consoles PlayStation. Le dernier en date étant l’épisode qui nous intéresse aujourd'hui et qui est un vrai petit bijou d’aventure et d’action. Le titre réussit avec brio à conjuguer le grand spectacle tape à l'œil avec une narration de toute beauté. Sans oublier évidemment sa partie artistique soutenue par une technique assez irréprochable digne d’un film d’animation Pixar. C’est justement sur cette partie que notre test du jour va se concentrer. Que vaut cette édition PC après plus de deux ans d’exclusivité PS ?
Configuration 1 :
- Processeur : i9-10900K
- Carte Graphique : RTX 3080 Ti
- RAM : 32 Go
- Stockage : SSD NVMe
Configuration 2 :
- Processeur : Intel Core i5-10400F
- Carte Graphique : RTX 2060 6 Go
- RAM : 16 Go
- Stockage : SSD et HDD
Une foule d'options graphiques pour combler tout le monde
Comme vous pouvez le voir il s'agit de deux configurations foncièrement différentes, un gros PC pour de la 4K et une configuration plus modeste pour s'assurer d'avoir du 1080 avec un framerate décent. Cette dernière configuration est d'habitude nécessaire pour faire tourner les AAA. Et justement pour ce qui est de la configuration recommandée de Ratchet and Clank : Rift Apart, elle nécessite la même carte graphique et le même genre de processeur. Sur le papier tout devrait donc fonctionner comme sur des roulettes. Force est de constater que sur une machine aussi costaude que la première il n'y a évidemment aucun problème à déplorer. Le jeu est somptueux et ne souffre d'aucun ralentissement. On a fait tourner l'ensemble en 4K/Full ultra avec les drivers à jour et nous n'avons déploré aucune baisse significative de framerate même au beau milieu des explosions en tout début du jeu. Le titre propose une pléthore d'options graphiques comme vous pouvez le voir dans les screenshots ci-dessous et c'est largement suffisant pour faire des concessions en cas de PC modeste. On retrouve un total de 5 options uniquement pour le Ray Tracing et de nombreuses options d'upscaling comme nous allons le voir. C’est aussi une véritable foire pour les effets d’ombres, de lumières et même de caméra.
Le DLSS et l’AMD FSR 2.1 à la rescousse
C'est notamment le cas de la technologie maison de chez Nvidia : le DLSS (Deep Learning Super Sampling) qui est une véritable bouffée d'air frais pour les PC peu puissants. En 1 clic on peut gagner entre 20 et 30 FPS, c'est radical et ça marche du tonnerre. Il serait dommage de s'en priver sachant que ladite option n'apporte aucune détérioration graphique aux visuels. Celui-ci propose bien évidemment plusieurs niveaux de qualités, plus votre configuration est modeste plus on vous conseille de vous diriger vers le DLSS Performance. Avec ça, vous devriez même pouvoir doubler votre framerate si vous n'êtes pas trop gourmand du côté des autres options (en évitant le full ultra donc).
Le DLSS c'est bien beau mais c'est une technologie propriétaire de chez Nvidia. Si vous ne possédez pas une carte graphique du constructeur, vous ne pouvez pas en profiter. C'est là que le AMD FSR 2.1 intervient, car si il n'est pas cumulable avec le DLSS il permet d'être utilisé sur n'importe quel GPU (AMD, Nvidia et Intel). Vous pouvez donc gagner de précieux FPS avec cette solution également si vous êtes plutôt team rouge (AMD) ou team bleue (Intel). Avec la configuration 2 nous n'avons pas eu de soucis particulier pendant l'aventure, ce type de technologie de super sampling est tout simplement magique et permet à des PC de moyenne gamme de toucher le haut de gamme en termes de qualité graphique. Ratchet and Clank : Rift Apart est très largement au dessus de The Last of Us en termes d'optimisation d'autant que nous avons eu l'opportunité de tester l'ultime patch en date du 28 juillet 2023.
Une bonne optimisation et un jeu splendide
Dans le pire des cas, les baisses de framerate disparaissent le plus souvent après avoir revu à la baisse la qualité des ombres, généralement une option très gourmande peu importe le type de jeu. C'est parfois un véritable casse-tête pour un studio de développement car le moindre composant différent peut totalement fausser l'impression d'optimisation mais ici rien de dramatique à déplorer. Par contre, il semble d'après les premiers retour que les configurations AMD soient un peu moins bien loties comparées aux PC équipés avec du GPU Nvidia. Visiblement c'est surtout lié à un problème de driver et non de la carte graphique en elle même. Dans l'ensemble pas d'inquiétude à avoir, non seulement le jeu est beau mais il est en plus encore plus bluffant que sur PS5. Mention particulière aux détails des fourrures de nos deux Lombax. Impressionnant et c'est sans compter les effets d'explosions à vous couper le souffle et la qualité globale des textures et des divers effets de lumière. Le Ray tracing aidant, c'est l'un des jeux qui gère le mieux les effets de réflexions à l'heure actuelle
Avec ou sans SSD ? Quand le PC fait mentir Insomniac
Tout ceci nous amène à un point intéressant qui fut longtemps débattu : SSD ou pas SSD ? Eh bien force est de constater qu'un simple disque dur récent suffit à faire tourner le jeu. Nous avons volontairement installé le titre sur un HDD pour tenter l'expérience. Si c'est évidemment moins optimal qu'un SSD avec des temps de chargements plus longs, surtout quand on s'amuse à passer les cinématiques, ça n'en reste pas moins très jouable. Non, un SSD n'est pas obligatoire, encore moins celui de la PS5. Les sauts de portails seront par contre moins fluides, c'est une évidence et une constatation faite sur plusieurs heures de jeu. On vous conseille tout de même d'installer Ratchet and Clank : Rift Apart sur SSD et ne pas jouer au plus malin pour vous garantir la meilleure expérience possible.
Un titre très jouable au combo clavier/souris
C’est toujours un peu la crainte avec un jeu purement console pendant si longtemps. Le jeu est t-il tout de même appréciable avec ce bon vieux combo clavier/souris ? La réponse est oui, rien est à déplorer ou à signaler. Vous pouvez utiliser vos périphériques sans vous poser de questions. D’origine le mappage des touches est très cohérent et d’office avec un réglage sur un clavier AZERTY sans avoir besoin de changer quoi que ce soit.