A l'origine, j'avais fait un test de No Time to Explain avec juste le titre et la note, mais Google aime pas trop ça alors voici une version classique avec du texte et des explications, même si c'est un peu contraire à l'esprit du jeu de Tiny Build. Pfff on peut jamais rigoler avec Google...
Ça faisait un bail qu'on n'avait pas parlé de No Time to Explain. D'ailleurs on ne l'a newsé qu'une fois pour un trailer bien débile. Depuis, No Time to Explain a été Kickstarté, Greenlighté et releasé sur Steam, donc eh, autant faire le test, non ? Il s'agit d'un titre qu'on pourrait comparer à Super Meat Boy : une succession de tableaux offrant chacun un puzzle pas facile à compléter, si ce n'est au bout de 34523 morts. Le principe de base veut que le personnage atteigne un portail de sortie. Pour cela il possède un gros rayon de la mort qui sert à faire des dégâts, mais surtout à le propulser.
Je ris et je pleure
Il faut donc viser, doser, et réagir au quart de seconde pour sauter de plateforme en plateforme, éviter des pics mortels ou des bains d'acides. Les niveaux s'enchaînent, et le gameplay se renouvelle avec une arme différente ou divers personnages qui ont parfois leur propre spécificité. On ne s'ennuie donc pas et le challenge est intéressant. Attention, il n'est pas trop dur non plus et j'ai dû le terminer en 4 heures de jeu. Mais certains tableaux m'ont quand même fait rager. Plusieurs fois on se prend à désespérer : "c'est pas possible, j'y arriverais jamais..." et puis finalement si. Et puis, il reste toujours les défis de récupérer tous les chapeaux planqués dans les niveaux, et de rejouer en mode timing. Au final, difficile de ne pas recommander No Time to Explain, à 10 euros sur Steam.
Ça vous paraît cher ? Peut-être un poil, mais ça les vaut encore plus si on rajoute l'extraordinaire débilité du scénario, qui n'hésite même pas à taper sur les prétentions artistiques du jeu vidéo indé. Globalement, c'est totalement n'importe quoi du début à la fin, avec tout de même une certaine logique dans cette histoire de voyage dans le temps et de clonage. Quelque part. Je crois... En tout cas, la fin est juste... épique.