Annoncé sans crier gare en 2016, Granblue Fantasy Relink semble sortir de nulle part, mais il n'en est rien. En réalité, le jeu est un projet hyper ambitieux qui compte surfer sur une licence toute récente puisqu'elle n'a que deux ans d'existence. Elle doit tout à un gacha mobile qui a cartonné en Asie, un succès fulgurant qui a permis au studio de Cygames de rapidement déployer ses ailes, mais pas seulement. Granblue Fantasy est un bambin, un petit qui veut se faire une place dans la cour des grands. Cygames, le studio derrière la licence, s’entoure toutefois de quelques grands noms connus du milieu comme Hideo Minaba, directeur artistique ayant travaillé sur plusieurs Final Fantasy notamment, ou encore Nobuo Uematsu, compositeur et sound designer ayant lui aussi roulé sa bosse sur quelques FF aux côtés de Minaba..
Pour son Granblue Fantasy Relink, action-RPG XXL, Cygames a fait appel à un studio réputé pour ses talents lorsqu'il s'agit d'en mettre plein la vue, PlatinumGames. Durant plusieurs années, les deux entités travaillent ensemble et nous offrent même un trailer qui fait saliver. Puis c'est le divorce en 2019, Cygames reprend la main et décide de fairecavalier seul pour le reste de l'aventure. Nous sommes à présent en 2023 et Granblue Fantasy Relink arrive enfin avec de grandes ambitions. Celles de faire connaître la licence au monde entier et de s'imposer comme un nouveau mastodonte du genre.
Vous ne connaissez pas Granblue ? Ce n’est pas grave !
S’il était important de faire les présentations, c’est parce que la licence n’est que peu connue chez nous puisque Granblue Fantasy ne comprenait qu’un gacha et deux jeux de combat avant l’arrivée de Relink. Mais aussi parce que ce nouveau titre est une suite directe aux opus précédents. On retrouve Gran (ou Syta / Djeeta, son équivalent féminin) à la tête d’un équipage d’une poignée de héros. Tous sont à la recherche d’Estalucia, une île mythique où tous les vœux se réalisent. Oui, ça fait très One Piece et cette sensation ne vous quittera absolument jamais, tant ce Granblue Fantasy joue avec les mêmes codes. L’océan est ici remplacé par le ciel qui s’étire à l’infini et dans lequel flottent de très nombreuses îles sur lesquelles il se passera toujours quelque chose. On a un groupe de héros aux capacités variées, avec une montée en puissance des personnages dans la plus pure tradition du shonen, de l’intrigue et des ennemis que l’on affrontera. Sans oublier, bien sûr, notre équipage de fiers loustics prêts à donner leur vie (ou presque) pour leur capitaine, un ado capable de tout pour protéger son prochain.
Se lancer dans Granblue Fantasy Relink, c’est prendre le risque d’être perdu lorsqu’on lance une partie. On débarque au beau milieu d’un groupe déjà installé dont les liens sont tissés depuis un bon moment. Ils se connaissent tous, ont tous déjà raconté leur histoire et ont vécu des choses que l’on ne peut imaginer d’un regard. En prime, l’intro va très vite : une jeune fille se met à briller, une invocation titanesque apparaît et nous attaque et boom, nous voilà écrasés au beau milieu d’une forêt d'arbres gigantesques. Il faudra attendre un petit village, l’un de nos futurs hubs, pour commencer à y voir plus clair.
Mais Cygames n’est pas idiot et il a pensé à celles et ceux qui n’ont absolument aucune connaissance de la franchise, et ils seront assurément très nombreux. Du coup, le studio a eu l’excellente idée de proposer des Épisodes Destin à découvrir au comptoir de chaque ville du jeu. Ces derniers retracent les événements passés de chaque personnage, la rencontre avec notre héros puis des choses qui se passeront hors de l’écran durant nos aventures. Une excellente idée qui permet aux néophytes de comprendre l’univers et de s’attacher aux personnages, le tout en débloquant d’ailleurs quelques bonus de statistiques dans la foulée.
Granblue Fantasy Relink est un jeu ultra généreux et on sent qu’il veut faire les choses bien. Si sa trame principale ne va pas nous permettre de découvrir l’univers sous toutes ses coutures, il suffira de jeter un œil dans le Journal de Lyria, directement depuis le menu, pour apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur la licence. Un lexique est même disponible et revient en détail sur certains mots afin d’en expliquer la nature, le contexte ou plus simplement, l’histoire. On peut même y accéder depuis les dialogues en figeant la fenêtre pour prendre le temps de voir la définition des termes que l’on ne comprend pas. Résultat, pour peu que l’univers vous intéresse, l’immersion est immédiate. On est rapidement pris dedans et on se laissera volontiers embarquer avec la troupe dans un voyage qui va rapidement prendre des dimensions cosmiques. Une coutume dans les JRPG du genre.
Oui, Granblue Fantasy Relink est franchement beau
Enfin, JRPG, c'est un très grand mot. En réalité, Granblue Fantasy Relink est un action-RPG qui reprend les codes de grosses franchises comme Tales of par exemple. Sauf qu'il va directement à l'essentiel et expédie sa trame principale en une grosse vingtaine d'heures, suivant le niveau de difficulté choisi, mais ça n'ira guère plus loin. Granblue Fantasy n'a pas non plus pour vocation de vous offrir de grands espaces à explorer, ce n'est pas le genre de la maison.
On voyage d'îles en îles en accostant dans des niveaux plutôt linéaires et parfois un peu aérés, mais c'est tout. Une structure assez old school pas forcément dérangeante, mais pas non plus hyper grisante, on ne va pas se mentir. Dommage, parce qu'on aurait vraiment gagné à découvrir l’univers de long en large et en travers. Il y a clairement matière, mais non, on ira jamais vraiment au fond des choses. Le jeu est vraiment focalisé sur son rythme, soutenu pour le coup, et l’action, intense quant à elle.
Pourtant, on va voir du pays. Granblue Fantasy Relink nous fait voyager sur plusieurs îles, dans une région totalement inédite de la franchise d'ailleurs. C'est l'occasion d’admirer des paysages uniques et surtout sublimes. Puisque oui, ce Relink est franchement beau. La direction artistique, très manga, fait mouche et les détails viennent peaufiner le tout, que ce soit sur les personnages ou dans l'environnement. Mis à part quelques textures peu flatteuses, mais relativement rares, tous les curseurs sont dans le vert. Le jeu enchaîne les panoramas et arrière-plans à couper le souffle, les compositions sont inspirées et les jeux de couleurs souvent sublimes.
C'est une véritable réussite. On notera d'ailleurs que quand la distance d'affichage a du mal à tout montrer, les textures et les détails s'estompent pour devenir aquarelle, comme peinte à la main, un peu à l’image de Tales of Arise. Fait exprès ou non, ça fonctionne et ça donne du cachet. Les personnages ne sont pas en reste avec le character design qui a franchement de la gueule, mais ça, ce n'est pas nouveau. Ca fait un moment que la licence a ses aficionados et ses héros stylés n'y sont certainement pas pour rien. La finition globale du titre sur PS5 ne m'a pas déçu un seul instant. On a deux modes graphiques, l'un en 4k à 30fps pour profiter de graphismes améliorés (et ça claque), et l'autre en 1080p avec un framerate élevé pour une fluidité de l'action. Dans les deux cas, c'est stable, donc à voir selon vos préférences.
Un action RPG ultra dynamique, un système de combat de folie
Mais même si le jeu nous invite à la contemplation de temps en temps, l'accent est bel et bien mis sur l'action, les combats et surtout les affrontements de boss. Rien d'autre. Et tout cet aspect est particulièrement réussi, grandement même. Difficile de savoir si c'est dû aux années de développement par PlatinumGames ou si Cygames a vraiment un talent de fou pour nous en mettre plein les mirettes, mais le fait est que Granblue Fantasy Relink assure le spectacle. C’est extrêmement vif, bourré d'effets visuels et aussi agréable qu’efficace. On est sur un système de combat totalement dynamique avec ses combos et ses compétences à balancer au bon moment.
Des capacités que l’on viendra au préalable équipées (jusqu’à 4). S’ajoute à cela des systèmes secondaires pour infliger d'énormes dégâts. On a par exemple les attaques de liens, des attaques qui demanderont de briser la garde adverse (ou une partie du corps) pour être initié. L’attaque de lien se déclenche ensuite d’une simple pression de touche, juste après le coup d’un camarade que l’on viendra donc épauler (ou inversement). Chaque mouvement du genre renforce les liens entre les personnages présents au combat et lorsque celui-ci atteint 100%, il est possible de se ruer en équipe sur l'ennemi en ralentissant le temps. Les temps de recharge des compétences sont alors accélérés et on peut attaquer comme un sauvage. La possibilité de casser définitivement la garde ennemie (un Break) et de l'assommer un moment le rendant ainsi vulnérable vient se greffer à cela.
Enfin, on a l’occasion d’utiliser des super attaques, des coups signatures que l’on pourra activer une fois la jauge adéquate remplie en combattant. Animations impressionnantes à l’appui, ces super attaques sont de véritables spectacles à elles toutes seules : épées de glace gigantesques qui fendent le sol, tornades monstrueuses, coups de fente éclairs, explosions titanesques… Et le pire là-dedans, c’est que l’on peut demander à notre équipe de nous suivre. Tous les héros enchaînent alors leur compétence unique avant que la troupe entière ne vienne faire un Final Burst, une capacité ultime et colossale dont l’effet dépend du héros qui aura initié la manœuvre. Ici, en général, c’est l’écran entier qui explose. Il existe plusieurs variantes de ces attaques, toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Un spectacle de tous les instants.
Le problème, c’est que si c’est la folie et qu’on s’éclate vraiment, c’est un véritable cauchemar pour la lisibilité et pourtant je suis non seulement bon client mais en plus habitué. Là, les combats ne sont même plus brouillons, ils sont bordéliques. Les effets partent déjà dans tous les sens et c’est difficile de s’y retrouver tant certaines capacités font fondre l’écran, mais en prime, on a une tonne d'informations affichées à l’écran. Déjà rien que les dégâts prennent une place folle. La typographie utilisée est stylée et nous informe sur la nature des dégâts, c’est chouette, mais elle prend une place monstre.
Et par dessus ça, on a les infos liées à certaines compétences ou actions spéciales qui apparaissent en gros à l’écran, les effets de caméra, les zones d’impact ou encore les cibles visées par nos camarades de jeu. C’est un vrai bazar et l’interface utilisateur assène le coup de grâce : barre de vie de tous les personnages, statut, jauge d’ultime, pourcentage de liens, statut des liens, panel des aptitudes blablabla. La liste est trop longue. C’est un foutoir et si on a bien tous les détails en un clin d’œil, on a parfois du mal à retrouver l’essentiel : notre personnage. Et ça, en plus, c’est sans compter le bestiaire qui a lui aussi un sacré répondant et n'hésite pas à tout éclater à l’écran, surtout les boss.
Des combats de boss impressionnants, épiques même
Le menu fretin, on le ruinera rapidement. Quelques monstres sortiront du lot, mais sans plus. On est sur un bestiaire relativement convenu qui viendra s'étoffer lors du end game. Mais les créatures que l’on croisera durant la campagne ne viendront pas nous faire grimper aux rideaux. En revanche, les boss crèvent littéralement l’écran. Les combats sont d’une intensité sans pareille, et la mise en scène fabuleuse. Les patterns sont souvent impressionnants, pour ne pas dire incroyables, au point que certains affrontements s’apparentent à du bullet hell. Ça part dans tous les sens, les bêtes se transforment, balancent des attaques ultimes qu’ils enclenchent lors de cutscenes qui se lancent avec un naturel fou et quelle classe, mais quelle classe ils ont tous ! C’est bien simple, pas un seul affrontement de boss ne m'a déçu, tous m’ont littéralement impressionné, scotché même tant ils sont démesurés, rappelant les combats cataclysmiques de certains mangas. Un pur régal, un vrai plaisir.
En plus, ils sont intéressants à affronter, puisque leurs attaques sont souvent synonymes de zones à esquiver, d’attaques à contrer, ce genre de choses. On est sans cesse stimulé, là où l’on aurait pu croire qu’il fallait simplement marteler sa touche d’attaque. Non, il y a un vrai intérêt, un réel défi à chaque fois. On peut heureusement capitaliser sur des forces et faiblesses généralement bien visibles, mais surtout sur les compétences uniques de chacun de notre groupe de héros qu’il ne faudra pas hésiter à gérer en conséquence, puisque tout l'intérêt d’avoir un grand roster est là justement.
Un roster de personnages vertigineux
Chaque personnage est unique en son genre, les reliques du gacha sont bien présentes. Si on peut d’ailleurs profiter d’un équipage de huit héros jouables (les principaux qui apparaîtront pendant les cinématiques), on pourra aussi recruter plus d’une dizaine d'autres combattants ultra stylés. Ils ont tous une identité et une histoire propres, racontée via lesÉpisodes Destin, ainsi qu'une arme de prédilection, un gameplay, des combos et des compétences singuliers. Au total, c'est un roster d’une vingtaine de persos qui vous attend. Je n’ai pas pu tous les tester dans le détail, mais pour en avoir joué plus d’une dizaine différents, on voit nettement la différence manette en main. Combattant lourd, mage, tireur ou encore assassin… il y a de quoi faire. Granblue Fantasy Relink a pioché parmi le gigantesque roster de protagonistes que son gacha propose à l’heure actuelle et c’est conséquent.
Chacun trouvera chaussure à son pied, moi de mon côté, j’ai trouvé que certains étaient plus agréables à jouer que d'autres. Certains sont assez linéaires dans leur mécanique, très faciles à prendre en main. D'autres en revanche sont bien plus intéressants et profonds à utiliser. On a des héros qui peuvent invoquer des entités pour améliorer ou changer leur capacité, d’autres qui font apparaître des fleurs sur le champ de bataille nous obligeant à réfléchir à notre stratégie en même temps, quand le héros ne se transforme pas lui-même en quelque chose de plus puissant doté de capacités uniques. Là-dessus, difficile de faire la fine bouche puisque mise à part Genshin Impact (en moins poussé d’ailleurs), il n’y a pas un action-RPG qui offre autant de personnages jouables uniques et complémentaires. Et tout ce petit monde pourra bien entendu être personnalisé, amélioré et devenir de véritables bêtes de puissance, c’est tout l’intérêt.
Une montée en puissance astronomique
L’évolution de notre groupe est centrale pour avancer. Comme dans un grand nombre de RPG, on a donc un système d’expérience, de niveau, de puissance d’équipement et de compétences à déverrouiller. Avec Granblue Fantasy Relink, on est servi à tous les niveaux, peut-être même trop. Encore une fois, ça sent le gacha à plein nez. La quantité d’expérience agglutinée est colossale, la montée en puissance dépasse toutes les limites et on a une myriade de statistiques à débloquer dans des arbres de compétences qui donnent le tournis. Pour vous donner un ordre d’idée, en terminant la campagne principale (en difficulté), on atterrit niveau 50, dans ces eaux-là, avec à peu de chose près 4000 de puissance d’équipement. Ces nombres seront plus que doublés dans le endgame et les stats s’envoleront tout aussi rapidement. Ah, les amateurs de données totalement surréalistes vont adorer, tandis que ceux qui préfèrent la finesse resteront malheureusement sur le carreau.
Nos héros peuvent, en prime, être équipés de cristaux pour booster leurs statistiques (dégâts critiques, points de vie, défense élémentaire, etc.), les armes pourront elles aussi être améliorées à plusieurs reprises avec là encore un système d’éveil qui rappellera les gacha. Il y en a partout, et encore je n’ai pas fait le tour de tout ce qui peut vous récompenser par des points de statistiques, ni même fait la liste astronomique d'objets et d'ingrédients qu’il va falloir récolter pour optimiser tout ce petit monde.
Quant aux fameux arbres de compétences, ils se déverrouilleront au fil de votre progression dans la campagne, puis dans le endgame. En fin de trame principale, sachez que vous n’aurez vu qu’une petite moitié de tout ce qu’il sera possible d’avoir par la suite. Le contenu est colossal à ce niveau-là, mais c’est beaucoup trop. On ne sait plus vraiment où donner de la tête, on oubliera parfois des axes d’amélioration pour venir gratter quelques stats ici et là, d’autant que tout n’est pas spécialement centralisé au même endroit. Il y a des récompenses et des statistiques à récupérer un peu partout, pour un résultat un peu foutraque, mais il faudra s’y faire puisque le endgame en dépend. Encore une fois, ça nous rappelle quelque chose : le gacha. Impossible de ne pas faire le lien, notamment lorsqu’on connaît l’historique du studio. Les mécaniques d'évolution de personnages, cette sensation de montée en puissance à la fois continue et exponentielle qui nous rend complètement accros, on connaît tout ça.
Un end game généreux, mais qui ne plaira pas à tout le monde
L’héritage du gacha est bel et bien là, mais pas de panique ! Il n’y a absolument aucune microtransaction dans le jeu actuellement. Néanmoins, les règles du gacha ne plairont certainement pas à tout le monde et si vous êtes allergique au procédé, vous pouvez d’office tirer un trait sur le reste du jeu puisque l’objectif du endgame est bien de déverrouiller l’intégralité des personnages (pas de tirage au sort ici toutefois) et de farmer jusqu’à plus soif pour tous les rendre surpuissants et écraser tous les défis proposés. Le titre vous pousse d’ailleurs à expérimenter et à faire des équipes complémentaires puisque si la trame de Granblue est relativement facile, l’autre portion, certainement la plus grosse, l’est beaucoup moins et il va falloir de très longues heures de farm pour en voir le bout. Soyez prévenu !
La seconde grosse partie de ce Granblue Fantasy Relink repose sur des quêtes à faire seul ou en coopération en ligne. À la manière d’un Monster Hunter, on choisit une mission et on s’envole pour aller l’accomplir avant de revenir devant le comptoir et ainsi de suite. Pas bien passionnant, mais si vous succombez aux sirènes du gameplay et du système de montée en puissance totalement lunaire, alors vous allez vous régaler. Pour les autres, c’est la redondance qui pointera au bout de quelques heures. Ça va dépendre des profils.
Pour ceux qui poussent, ils trouveront là encore une grande générosité. Près d’une centaine de missions les attendent bien sagement réparties par difficulté. Et si les premières sont une promenade de santé, et pourront même être faites en parallèle de la quête principale, les difficultés supérieures que l’on débloque après le générique de fin ne rigolent plus, sans parler des modes extrêmes. Survie face à une imposante horde, combat ressemblant presque à du Musô parfois ou encore des boss titanesques à vaincre, on a le droit à la totalité. J’aurais aimé un peu plus de matière, notamment un plus grand nombre d’objectifs différents, puisque même si les combats sont intenses, sortie du mode Survie et des affrontements de boss, c’est assez classique finalement. Le studio devrait toutefois proposer davantage de choses dans les mois suivant la sortie.