Le petit monde de la simulation auto est sur le qui-vive avec la sortie du tant attendu Forza Motorsport, rien de moins que l’une des références majeures de la course automobile sur consoles. Six ans après la sortie du septième opus et deux Forza Horizon plus tard, Turn 10 revient aux origines typées simulation de sa licence désormais culte.
Que l’attente fut longue depuis son annonce lors d’un showcase durant l’été 2020 ! Vous l’aurez remarqué, aucune numérotation ne vient accompagner le titre, il s’agit “simplement” de Forza Motorsport. Derrière cette appellation sans fioriture apparente se cachent en réalité deux motivations de la part du studio américain : annoncer un renouveau, mais aussi faire de Forza Motorsport une plateforme destinée à vivre et évoluer. Pas de numéro 8 synonyme d’échéance à court ou moyen terme : le jeu est là pour durer. Turn 10 délaisse donc pour le moment la fantaisie arcade décomplexée des non moins excellents Horizon pour renouer avec l’univers bien plus sérieux des circuits et de la compétition à haut niveau.
Simple mais efficace
Le contenu proposé par Forza Motorsport est en parfaite adéquation avec cette volonté d’expérience sans superflu, aux antipodes des jeux de course que l’on a pris l’habitude de voir ces dernières années. Cela peut paraître idiot de le préciser une nouvelle fois, mais nous sommes ici face à un titre à l’orientation simulation, un genre très peu représenté sur nos Xbox ( je place volontairement à part les joueurs PC qui, eux, sont de loin les mieux lotis dans le domaine). N’attendez donc pas de scénario, de commentateur hurlant toutes les 5 secondes par-dessus une musique délurée venant couvrir le son des moteurs. Dans Forza Motorsport la sobriété et l’apparente simplicité d’approche sont avant tout mises à l’honneur, au service du sport automobile, et franchement ça fait du bien.
L’un des gros morceaux du jeu est assuré par le Championnat des Constructeurs, la campagne solo. Une introduction de trois courses vous accompagne dans vos premiers tours de roue pour vous faire découvrir les bases de son fonctionnement. Cinq “Tour” (ou catégories) disposant de thèmes distincts (voitures modernes, anciennes légendes, classe libre…) seront chacun découpés en cinq séries comprenant en moyenne cinq courses. Oui cela fait beaucoup de 5 en une seule phrase, mais surtout énormément de contenu avec plus de 100 courses à disposition pour ce seul mode de jeu. Tous les types de bolides y passent, de la citadine de monsieur tout le monde à la radicale voiture de course conçue pour la performance pure. Et avec un total de 500 véhicules au catalogue dont 100 inédits, autant dire qu’il sera difficile de faire la fine bouche. Alors oui, on pourrait toujours faire les tatillons en arguant que Forza Motorsport 7 en proposait 300 de plus, mais dans les faits nous ne sommes pas dans un jeu privilégiant les pelletées de voitures à débloquer toutes les trente minutes à ne plus savoir qu’en faire. Le choix c’est bien, il est d’ailleurs ici plus que fourni et sera amené à s'étoffer au fil des mois, mais tout l'intérêt de ce genre de jeu réside avant tout dans l’appréhension et l’apprentissage de chaque véhicule dans le but d’en tirer les meilleures performances.
Calif à la place des qualifs
Chaque course proposée est divisée en deux sessions. Vous débutez en premier lieu par une séance d’essai, passage incontournable pour apprendre un nouveau tracé, mais aussi pour engranger de l'expérience. Le système de récompense au pilotage via des points d’XP fait son retour dans Forza Motorsport, mais d’une nouvelle manière, plus approfondie que dans le précédent opus. Au lieu d’obtenir une appréciation pour toute action effectuée au volant, chaque tracé est désormais divisé en secteurs, vous récompensant ainsi de manière plus globale mais permettant aussi et surtout de cerner vos potentielles lacunes sur un enchaînement précis de virages. L’idéal pour corriger par exemple vos trajectoires et points de freinage afin d’améliorer votre temps au tour. L'expérience obtenue à l’issue de la séance sera répartie entre votre niveau de pilote et le niveau de la voiture utilisée à ce moment-là, chaque véhicule du jeu possédant son propre système de levelling (50 paliers) permettant de débloquer de nouvelles pièces de performance à acheter et à équiper dans le garage.
On retrouve ici du classique avec de l’équipement moteur, châssis, pneus, transmission, et du plus exotique avec des swaps et des conversions, pour des dizaines de pièces optionnelles incontournables pour transformer votre monture en arme ultime. Le tout est à effectuer en veillant à bien respecter les limites de puissance imposées par la catégorie en cours et bien entendu dépendamment du montant de Car Points remportés. Tout pourra être automatisé par le jeu si vous le souhaitez, mais trouver soi-même le juste équilibre adapté à son pilotage demeure extrêmement plaisant et gratifiant. A ce titre, sachez que les effets des modifications auront un réel impact sur le comportement de votre voiture et sa sonorité, et privilégier la rigidité d’un châssis et les gommes utilisées pourra s’avérer bien plus efficace que gonfler la puissance brute du moteur. Les experts des réglages au millimètre auront ensuite tout le loisir de bidouiller les curseurs pour peaufiner le tout. La customisation, mécanique comme visuelle, vous poussera donc à avaler le bitume pour obtenir toujours plus, une excellente carotte qui, je vous le rappelle, sera à appliquer à chacune des voitures. 500 vous paraît toujours ridicule ? Un bémol toutefois, les paliers et les pièces à débloquer sont les mêmes pour tous les engins du jeu, un aspect rébarbatif qui vous incitera probablement à rouler principalement sur une dizaine de bolides maxés.
Une fois vos objectifs atteints lors des essais, il sera alors temps de vous lancer dans la course. Avant toute chose, sachez qu’il n’y aura aucune séance de qualifications préalable. En lieu et place, Forza Motorsport vous propose de choisir vous-même votre position sur la grille aux côtés des 23 autres pilotes. Et là, je vois déjà une bonne partie d'entre vous bondir de mécontentement. Au premier abord ce choix est frustrant je vous l’accorde, mais il permet de faire entrer en jeu un aspect stratégique lié à votre positionnement et à la difficulté choisie. Plus vous reculez de la première ligne et plus la récompense en crédits sera importante, à la condition toutefois de terminer sur les trois premières places du podium. En parallèle, il sera également possible d’augmenter la difficulté générale en jonglant avec le niveau des Drivatars et les règles de course pour empocher toujours plus (simulation du carburant, des dégâts et de l’usure des pneus, dureté des pénalités, présence ou non d’un rewind). Ce choix ne plaira pas à tout le monde, c’est une certitude, mais rien de rédhibitoire pour autant car les saintes qualifs seront bel et bien présentes via un autre mode du jeu.
Le principal défaut de cette carrière provient de son aspect redondant, mais surtout peu varié dans ses situations. Oui le côté répétitif est inévitable sur ce type de production reposant pour beaucoup sur l’apprentissage par la pratique, en effectuant des dizaines, des centaines de tours sur chacune des pistes pour en connaître les moindres subtilités. Mais le manque d’objectifs et l’absence de phases de qualifications ne feront qu’accentuer une routine se répétant en boucle avec essais sur 3 tours, meilleur chrono à battre, course, essais, chrono, course etc… L’ajout d’objectifs supplémentaires serait véritablement bienvenu (à l’image d’un Formula 1 et ses séances d’essais libres par exemple).
Une IA pour les contrôler tous
Les Drivatars, parlons-en justement. Très souvent pointée du doigt dans les jeux de courses en raison de son comportement perfectible, l’intelligence artificielle de Forza Motorsport est clairement bluffante. Les développeurs ont travaillé sur une évolution du système Drivatar qui ne se contente plus seulement d’imiter le comportement des autres joueurs, mais qui utilise des techniques d’apprentissage autonome. Dis comme ça, on se croirait tout droit plongé dans un film de science fiction, mais dans les faits ça fonctionne. Lors des premières sessions, il y avait de quoi avoir peur de l’IA qui avait cette étrange manie de venir me percuter lors des dépassements. Après quelques rewinds rageants on finit par comprendre qu’elle cherchait simplement à fermer les portes, mais avec le mauvais timing. Ce souci, je ne l’ai heureusement plus rencontré ensuite. Une fois calibrée, l’intelligence de Forza Motorsport offre un comportement impressionnant de réalisme qui donne souvent l’impression de jouer face à de véritables joueurs fair-play. Les concurrents ne suivent pas un rail, ils cherchent à optimiser leurs placements selon l’ensemble des actions des voitures à proximité ainsi que la vôtre. Ils réagissent aux attaques, tentent des dépassements à coups de divebomb bien placés, mais commettent aussi parfois des erreurs. Vous pourrez véritablement jouer avec eux comme cela a pu m’arriver lors d’une course où une IA et moi étions en pleine bataille sur une succession de virages droite/gauche où l’on se croisait et décroisait jusqu’à ce que je le pousse à l’erreur, lui faisant rater son freinage et filer tout droit dans le bac. Jamais je n’avais pu expérimenter une telle situation avec une IA sur une simu et de cette manière là. Réellement impressionnant. Attendez-vous à une bonne dose de challenge face à ces pilotes artificiels qui pourront même vous apprendre quelques ficelles en les observant et en les suivant, à condition d'augmenter leur difficulté, ce qui est vivement recommandé.
Des kilomètres en perspective
Un mode de jeu vous permet heureusement de retrouver l'intensité des phases qualificatives manquantes dans le solo : le multijoueur en ligne. Dans les grands traits, le multi repose sur les mêmes bases que ce que pouvait nous offrir le défunt Gran Turismo Sport (puis GT7) : des séries d’épreuves journalières et hebdomadaires sont mises à disposition à des heures fixes, nécessitant votre inscription préalable. Il est ensuite préférable d'enchaîner les tours d’essais pour se familiariser avec la voiture ou la catégorie imposée avant de se lancer dans le grand bain des qualifications. Rien de révolutionnaire, mais force est de constater que l’implication et le stress ressentis fonctionnent parfaitement bien. Les courses quant à elles auront un impact stratégique supplémentaire en fonction de leur durée, vous imposant de gérer les arrêts aux stands. L’usure des pneumatiques est prise en compte, ainsi que la masse de carburant embarqué. Il vous incombe alors de choisir votre type de gomme, de la jouer sécurité en suivant les recommandations ou au contraire de tenter un coup de poker en prenant les stratégies adverses à contre pied, au risque de tout perdre en fin de course sur une panne sèche ou des pneus à l’agonie. Fort heureusement, les affrontements online sont régis par un règlement de course strict. Votre comportement sur la piste vous octroie un score de sécurité ainsi qu’un score de compétence générales, tous deux définis selon votre performance globale et votre respect des autres. De cette manière, le jeu vous placera automatiquement dans des lobby de votre rang, évitant ainsi les insupportables casseurs qui auront tout le loisir de s’amuser entre eux. Et sachez que certaines séries exigent un score de sécurité minimal pour pouvoir y participer.
Notez que le multi ne possède actuellement pas de mode spectateur, un manquement qui devrait cependant être ajouté par les développeurs dans un avenir que l’on espère proche. Un mode multijoueur privé permet de son côté de créer vos propres sessions avec vos amis tout en définissant vos paramètres de course, du type de véhicule au circuit en passant par la durée de l'événement. Il est même possible d’organiser des épreuves de 24h qui utilisent alors pleinement la gestion dynamique de la météo et du cycle jour/nuit intégré dans Forza Motorsport.
Enfin, le mode Rivaux vient compléter la panoplie du contenu (en plus des classiques courses simples). Pas moins de 432 épreuves de contre la montre sont disponibles sur l’intégralité des 20 circuits de Forza Motorsport. Tout le sel de ces chronos repose sur le fait de concourir face aux fantômes des meilleurs pilotes pour tenter de grimper dans les classements mondiaux et afficher votre nom dans le palmarès des élites. Un petit plus agréable entre deux courses qui aura de surcroît le mérite de faire monter l’expérience de vos véhicules.
Une physique toujours plus pointue
Vingt circuits dont 5 inédits alternant entre réel et fictif, cela paraît peu, surtout après 6 ans d’attente. On le sait, du contenu sera apporté régulièrement pendant les mois à venir avec par exemple l’arrivée de l’enfer vert de la Nordschleife au printemps 2024, sans compter les nouvelles séries solo et multi. Mais nous n’aurions pas été contre un peu plus de contenu au lancement. Turn 10 justifie ce choix par le fait que le tout nouveau moteur physique de Forza Motorsport, bien plus poussé que précédemment, a nécessité la reconstruction complète des environnements n’étant alors plus adaptés.
Une fois le jeu en mains, on constate qu’effectivement les développeurs ont pris le sujet du comportement routier à bras le corps pour nous offrir l’expérience la plus aboutie tous épisodes confondus. Le jeu fait d’ailleurs figure de bon élève dans le domaine de l'accessibilité pour tous avec des options pour le daltonisme, des contrastes adaptables et une voix commentant chaque écrit pour les malvoyants et même, chose assez rare pour être soulignée, un système sonore extrêmement bien fichu permettant aux non voyants de jouer. Viennent ensuite les aides plus conventionnelles directement liées au pilotage que chacun pourra régler à sa guise selon son niveau et le périphérique employé (trajectoire suggérée, contrôle de traction, ABS, aide à la stabilité et à la direction etc). Il est à noter que l’indicateur visuel des limites du circuit a été retravaillé, prenant désormais en compte les vibreurs. Tout le monde pourra y trouver son compte avec un Forza Motorsport aussi bien accessible qu'exigent selon les choix.
Forza Motorsport, tout comme son concurrent Gran Turismo d’ailleurs, a toujours été un titre orienté simulation grand public devant être avant tout accessible à la manette, rendant pour le coup inutile toute tentative de comparaison directe avec les simulations hardcores, injouables autrement qu’au setup volant/pédalier. L’objectif est rempli haut la main avec une précision au pad tout bonnement excellente, utilisant intelligemment les vibrations pour nous faire ressentir le grip des pneus sur le bitume. Leur physique a été entièrement revue, passant d’un simple point de contact sur Forza Motorsport 7 à huit points sur cette nouvelle itération, prenant en compte la surface de gomme touchant le sol, la structure du pneu et sa déformation selon les contraintes qu’il subit (sur le relief d'un vibreur par exemple). L’effet sur le comportement des voitures s’en trouve impacté, offrant des réactions crédibles, une sensation de maîtrise sur le fil du rasoir particulièrement jouissive. Il faudra composer avec l’usure des pneus, vous demandant la plus grande vigilance pour ne pas vous faire surprendre par une perte de performances inattendues (je me suis retrouvé au tas lors de ma toute première course en ligne pour avoir négligé ce point…).
Le comportement entre traction, propulsion et 4x4 est bien distinct et reconnaissable, la gestion des masses est convaincante (un tour sur Mapple Valley et ses virages en dénivelé délestant la direction suffira à vous convaincre). Mais c’est bien évidemment au volant que l’aspect physique de Forza Motorsport prend toute son ampleur, effaçant de facto les errances de son prédécesseur. Grâce à une meilleure gestion du FFB et des vibrations, vous pourrez jouer beaucoup plus finement avec le transfert de masse pour inscrire votre véhicule en courbe, chercher la limite de tolérance lors des freinages dégressifs et des virages rapides, le tout pour conserver la trajectoire parfaite et enregistrer les meilleurs chronos. Attention cependant, le retour d’informations dans le volant demeure de base relativement léger, un point qui pourra heureusement être corrigé par un passage quasi obligatoire dans le menu des réglages. Ce nouveau Forza se montre clairement plus abouti que le précédent, tendant toujours plus vers davantage de réalisme et donc de plaisir ressenti, que l’on soit débutant ou joueur confirmé.
La claque technique attendue ?
Depuis son annonce, Forza Motorsport n'a eu de cesse d'enchaîner les images incroyables et d'autres gameplay parfois inquiétants. Mais qu'en est-il réellement au moment de sa sortie ? Impossible d'être passé à côté de la campagne marketing du jeu tournant principalement autour de l'intégration du Ray Tracing, ne se privant pas au passage pour tacler la concurrence chez le constructeur adverse. Forza Motorsport 7 faisait office de véritable vitrine technologique, autant dire que l’attente concernant cette suite était particulièrement haute. Dès les premières courses le résultat est sans appel : Forza Motorsport est beau, très beau même, mais moins tape à l'œil au premier abord. Avec l’arrivée du ray tracing, la vision du graphisme réaliste a changé. Effectivement les reflets sont incroyables, les carrosseries projettent leurs images entre elles et les phares scintillent de nuit dans le pare-choc de notre proie. Mais le rendu général devient lui aussi beaucoup plus fin, plus subtil. Exit les couleurs criardes, une matinée brumeuse donnera une teinte plus terne, tandis qu'un climat ensoleillé jouera davantage avec les ombres portées. Forza Motorsport peut paraître parfois plus fade par sa fidélité visuelle à laquelle nos yeux sont habitués au quotidien. Et paradoxalement c'est bien là sa plus grande force, obtenir un rendu extrêmement réaliste et bourré de petits détails que l'on découvre au fil des heures et des conditions climatiques changeantes, de jour comme de nuit, sans forcer sur l'utilisation d'artifices visuels. Les textures sont précises, les murs de pneus se déforment lors des collisions et les extérieurs de la piste sont plus vivants avec par exemple une foule modélisée en 3D et animée. L'immersion et le dynamisme sont accentués par l'ajout de courtes cinématiques d'avant course et d'arrêt aux stands, phases durant lesquelles vous êtes en revanche uniquement spectateur. L'exploit est impressionnant, d'autant plus sur les consoles qui bénéficient d'une optimisation remarquable, imposant de faire un choix entre framerate, résolution et ray tracing. Il est d'ailleurs fortement recommandé pour les possesseurs de Xbox Series de privilégier les 60fps.
Les seules imperfections, constatées sur notre configuration PC (RTX 3080, I7-9700KF, 32Go de RAM), se situaient toutes lors des diffusions de replay avec des bugs d'affichage, des textures incomplètes ou une foule en bord de tracé non modélisée. Rien de tout cela ne concerne les phases de gameplay, et il faut également prendre en compte le fait que la version test du jeu ne profitait pas encore de correctifs qui seront déployés au lancement. Point qui fâche et qui a déjà provoqué la polémique, la version PC se voit limitée à 60fps en multijoueur, une bride justifiée par un souci d’équité entre plateformes. De même, le comportement de la physique serait impacté par une grande différence d’images par seconde, toujours selon les développeurs.
La gestion des dégâts, elle aussi mise en avant depuis la présentation du titre, est représentée sur les voitures et pourra avoir un impact sur leur comportement. Cependant elle demeure relativement simpliste avec des éraflures et une déformation minime de la carrosserie. Ne vous attendez pas à faire voler en éclat les éléments de votre véhicule, un choc à 200km/h n'aura pas plus d'impact visuel qu'à 100km/h. Difficile pour autant d'être critique sur ce point qui a effectivement le mérite d'exister, malgré les contraintes liées aux licences constructeurs que l'on devine importantes.
La réalisation sonore pour sa part n'est pas en reste avec une reproduction fidèle des sons moteurs (prenant en compte les améliorations mécaniques), des crissements de pneus et des différentes surfaces (vibreurs, bacs à graviers par exemple). Vous pourrez facilement reconnaître une voiture adverse sur la piste sans même la voir, simplement à l'oreille, un gage évident de qualité d'autant plus impressionnant de par le nombre de bolides présents.
Un petit point sur la question que beaucoup se posent : qui est le vainqueur entre Forza Motorsport et Gran Turismo 7 ? Le grand gagnant, il s'agit de vous, les joueurs. Chacun de ces deux grands titres possède ses qualités, ses défauts, mais avant tout une philosophie d'approche différente du monde de la course auto, qui conviendra plus ou moins selon vos profils et vos attentes. Les deux titres sont excellents, et chercher à les comparer est en réalité très peu pertinent. Alors… let them race !