Machine de Test :

  • Système d'exploitation : Windows 8.1 64 bit
  • Processeur : Intel Core I5 4690 3,50 GHz
  • Carte mère : ASrock H97 Pro4
  • Mémoire : 8Go DDR3
  • Carte Graphique : GeForce GTX 970 4 Go

Configuration Recommandée :

  • Système d'exploitation : Windows 7 64-bit
  • Processeur : 3GHz Quad Core
  • Mémoire : 8 Go
  • Espace de stockage : 45 Go
  • Carte graphique : NVIDIA GeForce GTX 770 ou Radeon HD7970 2G ou mieux

Configuration Minimale Requise :

  • Système d'exploitation : Windows 7 64-bit
  • Processeur : Intel Core 2 Duo E4700 2,6 GHz ou AMD Phenom 9950 Quad Core 2,6 Ghz
  • Mémoire : 4 Go
  • Espace de stockage : 45 Go
  • Carte graphique : NVIDIA GeForce GTX 460 ou Radeon HD5570 1G

Souvent lorsque que l'on a droit à une suite de jeu vidéo, nos craintes premières sont de se retrouver avec une oeuvre fainéante qui ne ferait qu'améliorer ce qui se faisait de bien précédemment, tout en essayant de gommer les défauts. Cette fois, on peut mettre de coté cette appréhension, car le jeu n'est pas qu'une suite fainéante, non, c'est une suite riche et sérieuse. Malgré tout, XCOM reste XCOM, il s'agit donc toujours d'un jeu de stratégie tour par tour qui se déroule comme suit : vous possédez une base secrète, vous l'améliorez, vous préparez vos équipes, customisez le tout et partez à la chasse aux aliens. Le jeu alterne donc gestion quand vous êtes à votre QG, et stratégie tour par tour pendant lesdites missions. Si vous n'avez jamais touché à XCOM de votre vie, rien n'est perdu car le joueur novice ne se sent pas du tout délaissé et le jeu vous proposera un excellent tuto pour comprendre les bases du combat et le fonctionnement de votre base.

Une base à rendre jaloux Big Boss

Votre QG se nomme le Talion (Avenger en version originale). Il s'agit d'un vaisseau dérobé aux aliens qui vous sert de hub pour la préparation de vos missions et la gestion de vos troupes. Vous pouvez presque tout y faire. Cette base possède 12 emplacements et il faudra les aménager selon vos envies et vos besoins (laboratoire de recherches, armureries, etc.). Vous devrez par exemple enrôler des ingénieurs et des scientifiques pendant vos pérégrinations aux 4 coins du Monde pour pouvoir les affecter à différentes tâches. Plus vous avez de personnels à votre disposition, plus les recherches avancent vite et plus vous avez accès à de l'équipement poussé. Car oui, n'oublions pas qu'XCOM, ce n'est pas que des sciences, c'est aussi du combat, beaucoup de combats. Dans votre base, vous devrez donc aussi vous occuper de votre groupe de combat, ce qui implique engager des unités, les faire monter de rang et les envoyer au casse-pipe.

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TUER,TUER,TUER !!!

Pour mener à bien votre quête, vous avez à votre portée une multitude d'agents répartis en cinq classes bien précises, qui ont chacune leurs points forts et leurs points faibles. Au programme : les rangers, les tireurs d'élites, les grenadiers, les spécialistes et les agent PSI (déblocables au cours du jeu). En mission, il s'agit de manager vos unités en fonction de leurs compétences et aptitudes. Le tireur d'élite étant par exemple fait pour le combat à distance, il doit absolument sur le terrain se retrouver à couvert (si possible) et éloigné des ennemis. Le système de couverture est d'ailleurs une des composantes essentielles du gameplay en combat. Le jeu étant très punitif, il ne faut pas hésiter à progresser lentement et à prendre le temps de réfléchir à l'endroit où envoyer ses unités pour qu'elles soient le plus efficace possible. La moindre erreur est fatale, et une seule salve de tirs suffit à mettre vos agents à terre. Salve ou coup de crosse, car le jeu propose un système de corps à corps vraiment sympathique qui rend les altercations encore plus difficiles, car il est obligatoire de quitter sa couverture pour venir trancher dans le gras de l'ennemi. Dangereux mais très efficace. C'est d'ailleurs aussi cela qui fait le charme du jeu : on s'attache à ses troupes et on fait son maximum pour pouvoir les ramener vivants au bercail. Le système entier du jeu pousse à l'attachement et propose un système de promotion (chaque nouveau grade donne accès à une compétence supplémentaire) et de personnalisation complet.

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Faire la guerre en dentelle, où presque

En fait, vous pouvez presque tout personnaliser, agents comme équipement, ce qui permet de rendre unique chaque personnage et de le repérer plus facilement sur le terrain. Pour les armes, il ne s'agit pas que d'un simple et banal changement de peinture, chaque arme possèdent des emplacements pour booster ses caractéristiques, ce qui change à la fois le look et les stats. Le jeu pousse même le vice en proposant de changer la voix de ses unités avec, au rang des possibilités, des voix allemandes, italiennes, françaises, espagnoles, anglaises et américaines. Car le XCOM est avant tout un groupe multinational. Visages, coupes de cheveux, couleur de peau, couleur des armes et des armures... bref, vous pouvez relooker de la tête aux pieds tous vos combattants. Mais prenez garde si vous vous attachez un peu trop à Rosie, la belle australienne avec sa peau satinée, car si celle-ci meurt au cours d'un combat, vous ne la reverrez plus jamais. Sauf peut-être dans le mémorial, une salle spécifique de la base où vous pouvez voir toutes les personnes tombées au champ d'honneur.


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Pas de pitié pour les petits joueurs

XCOM 2 réclame une grande attention aussi bien dans les phases de combats que dans la base, tout simplement car l'ennemi est imprévisible. Rarement à court d'idées pour vous mettre la pâtée, l'alien est fourbe et bien loin du pacifiste E.T. On doit aussi bien faire façe à des hybrides (humains avec ADN extratterestre) composant le gros des troupes, qu'à des extraterestres pur jus, souvent bien plus dangereux, avec des caractéristiques à faire frémir Messmer le mentaliste. Certains d'entre eux peuvent en effet littéralement prendre le contrôle de vos agents, qui viennent alors se retourner contre leurs collègues. Le bestiare adverse est varié et reste dans la veine de ce que l'on pouvait voir dans le premier épisode. Les différents modes de difficultes permettent de varier les plaisirs et les plus hardcores d'entre nous joueront dans le mode "Iron Man", qui n'autorise pas la recharge de sauvegarde.

Les joueurs se rendront vite compte de l'importance de tout surveiller sur leurs écrans, comme cette jolie barre de progression en haut, véritable épée de Damoclès qui vous rappellera que le temps est compté et que chaque mission ratée peut signifier la fin. Ici il est impossible de foncer tête baissée, car l'inattention vous ferra louper un loot (parfois très gratifiant) ou vous ferra perdre un très bon élément de votre escouade, qui n'est rappelons pas immortelle. Vous devrez savoir doser habilement l'usage des medikits, et toujours utiliser un agent spécialisé dans le soin pour chacune de vos missions. Même la carte disponible dans l'hologlobe (la carte du monde) doit être étudiée avec attention pour ne pas manquer une quête annexe ou un gisement de ressource fort utile pour le développement de vos technologies.

PC, mon amour

Le jeu est très agréable visuellement et propose une jolie direction artistique même si quelques fois certains environnements peuvent paraître un peu fade (c'est le futur qui veut ça). À noter que les maps sont générées aléatoirement, ceci explique peut être cela. Mais le seul vrai bémol graphiquement c'est en fait l'optimisation, qui n'est pas forcément très folichonne. Avec une GTX970, on a des chutes de framerate qui passent en dessous les 30fps (parfois 20fps), que ce soit en réglages maximum ou élevé (en 1080p). Heureusement, on a toutefois assez d'options en réserve pour pouvoir remonter la pente des fps.

Les options graphiques :

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Les options sonores :

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Clairement ce n'est pas le jeu où la course aux graphismes est hyper importante, vous êtes toujours un peu éloigné de l'action à part dans le QG, et même là, de toute façon, il n'y a pas de différences flagrantes entre les réglages maximum, haut et moyen, comme vous pouvez le constater ci-dessous.

Minimum :


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Bas :

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Moyen :

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Haut :

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Maximum :

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XCOM 2 est donc propre et suffisamment beau, même avec les réglages inférieurs, ce qui permettra aux machines les plus modestes de ne pas trop se préoccuper de savoir à quoi ressemble le jeu en le montant un cran au dessus. Cette version n'est toutefois pas exempte de bugs, et on se retrouve parfois avec des effets de caméra carrément foireux. Sans parler des ralentissements qui surviennent de temps à autre dans la transition des différentes scènes, et qui nous permettent d'admirer un bel écran noir pendant quelques secondes. Enfin, PC oblige, le jeu supporte les mods via Steam Workshop, un gros point positif qui multiplie d'office sa durée de vie (qui est de base d'au moins une quarantaine d'heures).

Le mode multijoueur, clairement plus anecdotique, devient vite répétitif (affrontements tactiques avec gestion d'escouades). Il s'agit d'une reprise du mode multijoueur du premier épisode, le fameux One Versus One, qui permet à deux joueurs de contrôler aliens contre humains. Tous les nouveaux ennemis de XCOM2 sont ajoutés et vous pouvez gérer votre escouade, la personnaliser selon vos envies, mais malheureusement, avec en tout et pour tout un seul mode de jeu, on peut vite trouver ça redondant. Rassurez-vous pour autant, on peut quand même y prendre son pied mais c'est une évidence : XCOM2 est un jeu majoritairement solo avec un mode multijoueur clairement en retrait.