The Princess Guide vient de débarquer dans toute les bonnes crèmeries, sur PS4 et Switch. On a pu y jouer sur la petite hybride de Nintendo, et on vous raconte tout, parce qu'on est justement là pour ça !
Lorsqu'on lance The Princess Guide pour la première fois, ce qui frappe, c'est l'utilisation de moult assets provenant d'un autre jeu : Penny-Punching Princess. En effet, outre une jouabilité assez similaire, on retrouvera aussi pas mal de trucs en commun, comme des bouts de décors ou le système de mini-carte. A l'époque, Thomas n'avait été que très peu enchanté par PPP. Le serons-nous un peu plus avec The Princess Guide ? Rien n'est moins sur.
Le Régent
Si au vu du titre on aurait pu un temps espérer avoir affaire à un ersatz de Little King's Story, il n'en est rien. Avec son design kawaï à souhait, notamment pendant les phases de combat, The Princess Guide vous place dans la peau d'un général, dont on choisit le sexe et le visage, qui va devoir escorter et mener 4 différentes princesses. Mais puisqu'il faut un début à tout, c'est tout d'abord avec une seule princesse que l'on va commencer. On pourra, tout au long de l'aventure, dans différentes circonstances, faire face à un choix, celui de réconforter ou de réprimander notre altesse, ce qui pourra nous mener à plusieurs fins différentes pour chacune des protagonistes de sang royal, qui vont débarquer à tour de rôle. Pour nous raconter tout ça, The Princess Guide fait appel à des séquences de visual novel avec des animations de personnages assez improbables quand ils parlent. Le design est très marqué, bien qu'assez classique au final, mais ça fonctionne dans les menus, et aussi dans les phases de gameplay où l'on à droit à une version chibi toute mignonne de nos héroïnes. De plus, le jeu fait preuve de quelque originalité en affichant certains messages du HUD de façon bien stylée et tape à l'oeil, au sol, assez régulièrement.
Guide of Thrones
Niveau gameplay, le résultat ne sera malheureusement pas aussi mignon que pour la DA globale de TPG. Cela commençait pourtant plutôt bien, avec des phases de gestion d'armée qui comprennent un poil de stratégie. Vous pouvez recruter des généraux, qui viendront épauler votre avatar et la princesse, et chaque général - le héros et son altesse aussi - se joue comme un pion sur la carte du monde. On lui dit où aller, qui combattre, en échange de points d'action. S'il tombe à court, ou qu'il est limite niveau points de vie, on le renvoie à la base se reposer. Tout cela se fait en semi-temps réel, avec une notion de temps qui défile, où l'on a un peu la pression pour réussir nos objectifs, bien qu'il y ait aussi quelques moments plus calmes, entre deux missions. On utilisera bien sûr la princesse et le héros pour les missions principales, les autres étant là en soutien ou assignés à la réalisation de quêtes secondaires. Cet aspect est plutôt sympa, et on prend un minimum de plaisir à gérer ses troupes, améliorer les compétences de la princesse et du héros, bien que cette facette du jeu soi assez minoritaire dans la jouabilité de TPG au final.
Guide à louer
En effet, le gros des phases de gameplay, quand on démarre une mission sur la carte, prend la forme d'un beat'em all teinté de hack'n'slash, sans que l'on puisse véritablement faire la différence entre les deux. L'action est brouillonne au possible, on ne comprend pas toujours tout ce qui se passe, et surtout, reste extrêmement - j'insiste sur le terme "extrêmement" - répétitive. Quelques boss cassent tout de même un peu cette routine. Malgré tout, on alterne des phases un poil trop faciles avec d'autres ou on ne comprend même pas ce qui nous est arrivés. Fort heureusement, pour aider le général ou princesse qui va au charbon, chacun avec sa jouabilité légèrement différente, ils pourront tous être accompagnés par 6 soldats ou monstres qui pourront faire une partie du sale boulot à notre place. Les nombreux pièges qui jalonnent notre parcours et que l'on peut retourner à notre avantage seront eux aussi très utiles, dans notre fainéantise ultime. Mais clairement, avec son level design pas très évolué, ou l'on enchaîne les combats dans des environnements de taille moyenne à petite, et ou l'exploration est réduite à sa plus simple expression, on joue un peu comme un robot, de façon assez décérébrée, et on y prend au final assez peu de plaisir. Mais rassurez-vous, ce qui aurait pu être un défaut dans ce genre de jeu devient un atout : Il est assez court, environ une dizaine d'heures...