Jeu gratuit du PlayStation Plus en juillet (vous avez jusqu'au 3 août pour le télécharger sans frais !), Rocket League a déjà fait de nombreux adeptes grâce à une formule simple et bigrement efficace : des matchs de football... avec des voitures et un ballon géant !
C'est parfois les idées les plus simples qui payent le mieux. Et Rocket League vous rétribue avec du fun, tout simplement. Mais commençons par le commencement : il est donc ici question de participer à des matchs de foot pas vraiment classiques (généralement en 3 contre 3, mais on peut librement aller du 1 vs 1, au 4 vs 4), puisqu'ils remplacent les joueurs par des bagnoles, la balle par une énorme boule rebondissante, et le terrain plat par une cage hermétique permettant de rouler sur les murs et les plafonds dès lors qu'on a un peu de vitesse. Des items de turbo sont d'ailleurs disséminés un peu partout sur le terrain, histoire de remplir votre jauge de boost pour l'utiliser au bon moment.
Micromachines sportif = fun en barre (transversale)
Mais comment faire du foot en voitures ?, me direz-vous. Comment centrer ? Comment reprendre la balle de volée pour la mettre au fond avec style ? C'est ce que vous apprendront les différents entraînements avant de vous lancer dans le grand bain. Un passage obligatoire qui vous apprendra tout, des rudiments aux techniques avancées.
Concrètement, les gâchettes de la manette servent évidemment à accélérer et freiner, tandis que le bouton Rond déchargera allégrement votre jauge de boost, dans un nuage de fumée. Mais le plus important reste le bouton Croix, qui permet de faire sauter votre véhicule. Une fois en l'air, une seconde pression vous permettra de vous projeter une deuxième fois, mais en ajoutant une direction. Voilà la technique de base qui vous permettra d'envoyer la balle n'importe-où, que ce soit pour passer, centrer ou tirer dans le but.
Marge de progression au top
Parti de ce gameplay à la simplicité absolue, les développeurs de Psyonix (qui n'en sont pas à leur coup d'essai, Rocket League étant la suite de Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle-Cars) ont créé une formule vraiment fun et addictive. Les parties (courtes) s'enchaînent dans les crises de rire, que l'on joue en local (de 1 à 4 joueurs) ou en ligne (jusqu'à 8), cette dernière option étant vivement recommandée pour vraiment toucher la quintessence du gameplay proposé ici.
Car attention, la simplicité des commandes cache bien une profondeur intéressante, Rocket League proposant un gameplay à la marge de progression franchement énorme. Si vos premières parties ressembleront à un grand bordel (rigolo), il est possible de pousser avec des techniques avancées qui vous surprendront. En gros, il est possible de dirriger votre véhicule et d'user de votre boost une fois en l'air, ce qui vous permettra littéralement de voler un instant pour prendre l'avantage sur l'adversaire et faire de belles reprises et autres tirs surpuissants.
L'autre couche de progression tiendra dans votre capacité à la jouer tactique en équipe. C'est honnêtement compliqué et il vous faudra de l'entraînement, mais il est heureusement possible de jouer avec des joueurs "avancés" uniquement si vous le souhaitez, lors du matchmaking. Ça commence avec des choses simples comme la possibilité pour un joueur de reculer à l'engagement pour se placer dans les cages vides et ainsi s'assurer de ne pas prendre un but casquette, ou encore de rester au centre lorsque vos coéquipiers se débattent sur le côté du terrain (histoire de se laisser plus de chances de marquer une fois le ballon dégagé dans votre direction), puis vous pourrez carrément mettre de vrais tactiques en place si vous jouez avec des amis et le chat audio activé. À vrai dire, Rocket League a un vrai potentiel eSport.
Des limites à repousser
Si la plupart des joueurs ne toucheront pas vraiment ce potentiel technico-tactique (il faut vraiment de l'entraînement et de l'organisation entre coéquipiers), le vrai petit défaut de Rocket League pour le moment, c'est qu'il propose un contenu assez limité.
Le mode solo (un championnat en manches et saisons successives) n'est en effet pas des plus intéressants, tandis que les modes multi sont simplistes et mériteraient des variantes et autres championnats. Il y a certes des customisations de voitures à gagner, mais ce n'est pas ça qui vous tiendra en haleine au long terme. Heureusement, c'est un petit défaut qui devrait être corrigé avec le temps et à coups de mises à jour (il y en aura une dès ce mois d'août).