Paru initialement sur PC en 2014, Dungeon of the Endless n'a pas vieilli. Son principe, faire s'échapper un groupe de héros d'un donjon d'une douzaine d'étages (générés aléatoirement) en devant défendre et transporter un cristal vers la sortie, tout en prenant soin de gérer ses ressources, ses moyens de défense, son expérience, et la faune locale, n'a rien perdu de son attrait. Sur Nintendo Switch, avec tout ce qu'il faut de contenu pour varier les plaisirs au niveau des profils de personnages, le Rogue-like d'Amplitude demeure un plaisir masochiste de tout premier ordre, quelque peu entaché par de légers gels de l'image si l'écran est un peu trop chargé. Si vous aimez avoir peur de ce qui vous attend derrière une porte fermée et voir tous vos espoirs s'écrouler face à une armada inarrêtable de monstres inattendue faute de préparation vraiment minutieuse, ou parce que le jeu en a décidé ainsi vous trouverez-là votre bonheur. Aussi jolie que cruelle, souvent drôle, la fuite d'Auriga Prime que l'on retentera encore et encore se prend en mains très facilement - manettes et écran tactile répondent présent - et satisfait à chaque partie, qui peut occasionner l'assimilation de mécaniques négligées auparavant. Un Kinder surprise vicieux et jouissif. Un véritable aspirateur à temps. Une réussite.
TEST de Dungeon of the Endless sur Switch : Un Escape Game imprévisible, cruel et savoureux
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16 mai 2020