Hormis sa résolution réduite au 720p, cette version Switch de Dragon Quest Builders se montre quasiment identique à son homologue sur PS4, et donc plus fluide que le cru PS Vita avec un affichage en 60 images par seconde (moitié moins en mode portable malheureusement) presque imperturbable. Les habitués ne risquent pas non plus d'être perturbés par l'ergonomie, nonobstant l'inversion des fonctionnalités des boutons de façade, puisque l'écran tactile n'hérite d'aucun rôle. En revanche, le renfort du smilodon dès l'arrivée en "Terra Incognita" (l'appellation du mode de création libre) modifie considérablement l'expérience. Sa vitesse de déplacement, son double saut et ses formidables talents au combat permettent d'accélérer phénoménalement l'exploration, la collecte de ressources et par conséquent la construction dans ces régions. Car en plus d'une mobilité bien supérieure à la Bashmobile, l'animal permet de vaincre n'importe quel ennemi d'emblée en lui rebondissant sur la tête (moyennant un peu de patience), ce qui sert également à récupérer des montagnes de blocs de pixels au passage, histoire de caresser les nostalgiques dans le sens du poil. Cette facette de Dragon Quest Builders, qui constitue à la fois une occupation parallèle en marge de l'épopée et une sorte d'endgame, se révèle ainsi encore plus exaltante, malgré un système de partage en ligne des édifices au demeurant restreint. En somme, de quoi exploiter plus rapidement et facilement la richesse de cet Action-RPG décidément très constructif.
Ce test flash vient en complément du test complet du jeu dans sa version PS4, consultable ici :
TEST de Dragon Quest Builders : Rencontre réussie entre Minecraft et RPG japonais.