Tout le monde connaît Frédérick Raynal, ancienne gloire du jeu vidéo, créateur d'Alone in the Dark ou Little Big Adventure. Le genre de célébrité qui se repose sur ses lauriers depuis des années, mais qu'est ce qu'il pourrait faire à notre époque moderne, hein ? Vous croyez vraiment qu'il réapparaîtrait pour nous pondre un titre qui révolu... Ah ! Aaaaaah ! Rahhhhhhhh ! C'est quoi ce bOxOn ?!
Sérieusement, Frédérick Raynal a refait un jeu ? Un vrai à lui, pas juste en temps que conseiller quelque part en bon bourlingueur de l'industrie vidéoludique ? Ben oui, ça s'appelle bOxOn, chez Ludoïd, c'est pour PC pour l'instant et iOS bientôt. Alors au début, j'étais un peu comme tout le monde : « Oh un puzzle game avec des trucs de couleurs à la noix. Je vais essayer la démo, mais je suppose que ça va me gonfler au bout de deux minutes. » Au bout de deux minutes, en fait, j'étais en train de m'arracher les cheveux. BoxOn propose un tas de niveaux. Plus de 500, avec une progression très lente. Rapidement, vous sautez des paquets entiers de tableaux pour aller directement là où ça se corse. Vers le numéro 200, j'ai commencé à pleurer ma maman.
C'est pourtant tout bête
bOxOn, c'est simple : une grille, différentes couleurs (jusqu'à six) et des carrés qui, lorsqu'ils se touchent, fusionnent. Ah, et des trous. N'oublions pas les trous. C'est important les trous. Un tableau peut commencer avec un nombre varié de ces éléments. Quelques couleurs, pas beaucoup de carrés et plein de trous ? Vous devez être dans la zone facile. Même ma fille peut faire ça, ce qui fait de bOxOn un puzzle game intéressant pour la famille. Quand la place commence à manquer et qu'il faut réunir de nombreuses couleurs ensemble pour les faire disparaître, ça devient très chaud. J'en suis venu à me demander parfois si mon cerveau était fait pour ce jeu tellement je bloquais.
Mal. Au. Crâne.
D'une part il faut que TOUS les éléments d'une même couleur se touchent pour les voir quitter le tableau. Il est donc important de toujours se concentrer sur un objectif et faire de la place rapidement. Pour cela il faut déplacer les éléments non prioritaires. Un carré par ci, un carré par là. Sauf qu'une unité qui rencontre un copain, ben ça fait une barre horizontale ou verticale. C'est déjà plus dur à déplacer. Si un autre vient se coller, vous avez vite fait de vous retrouver avec une portion du tableau totalement coincée. Et ainsi de suite jusqu'à paralyser entièrement la partie. À ce moment-là, impossible de ne pas se prendre la tête dans les mains en maugréant « c'est quoiiiii ce boxon ? », ce qui ne manque pas de me faire sourire à chaque fois personnellement.
Puis on recommence. Mais pas indéfiniment. Il faut dire que passé un cap, on se demande s'il ne faut pas être un super calculateur dernière génération pour compléter le jeu.
bOxOn est donc un pur casse-tête. On n'est pas dans Angry Birds, on n'est pas chez Professeur Layton. C'est DUR. Le large choix de difficultés permettra cependant à tout le monde d'y trouver son compte. Certains tableaux vont juste vous donner des cheveux blancs avant l'heure. BoxOn est dispo sur PC sur le site officiel de Ludoïd pour 5 euros via Paypal. Et bientôt sur iPad. Quand est-ce qu'Apple m'offre un iPad ?