Si le jeu dont il est le héros était sorti des années plus tôt, peut-être évoquerait-on Armillo comme on se rappelle parfois avec une pointe de nostalgie de Gex, Bugsy et cie. Car si le tatou rend hommage aux mascottes du jeu vidéo à se rouler en boule comme Sonic, à passer de planètes en planètes comme Mario dans Galaxy, il rappelle surtout par ses graphismes d'un autre temps et son chara design approximatif, une époque révolue où ces mascottes étaient reines. Mix de puzzle et de plateforme réflexive, avec pas mal d'idées réalisées avec peu de moyens mais justesse, ce jeu entre flipper et action/réflexion, proposant même des phases de plateformes 2D en bonus, possède une vraie générosité et un certain charme désuet. Pour moins de cinq euros, les nostalgiques des titres anecdotiques du début de la Dreamcast ou de la fin de la N64 pourront se laisser tenter.
TEST. Armillo
Tatou roulant
10 juillet 2014