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Comme toujours l'année 2014 fut riche dans le monde du jeu vidéo. C'est tout d'abord l'année ou j'ai été heureux de pouvoir écrire pour vous et ou j'ai commencé à vous proposer des dossiers sur Gameblog. Quelques coups de vents avec "l'affaire" Zoe Quinn, mais aussi des choses plus consensuelles comme ce personnage haut en couleurs qu'est Kojima. C'est la vie et comme le disait Poe "Tout mouvement de quelque nature qu'il soit est créateur". Mais laissons le verbiage de côté pour nous concentrer sur le jeu vidéo.
La tendance du début de la génération PS3/360 s'est inversée sur cette nouvelle génération. C'est très clairement la PS4 qui a pris les devants et même si j'apprécie beaucoup la marque japonaise, je regrette que la balance penche trop en faveur de Sony. Pourquoi ? J'ai très peur que l'arrogance de la charnière PS2/PS3 ne fasse son retour si le déséquilibre venait à s'amplifier. D'autant que Sony est en train de faire tout ce que Microsoft avait prévu en annonçant des capacités toutes oubliées au moment du scandale du "tout dématérialisé" de la One ; Le shareplay, la possibilité de partager ses jeux...
Du combat de com perdu, y compris sur le terrain technique, qui n'a que peu d'importance face au plaisir ludique que peut procurer un jeu. Enfin, Nintendo semble se réveiller et sort l'artillerie lourde. Comme à son habitude, Kyoto roule au diesel et passera tout en douceur et en souplesse grâce à son couple phénoménal. La bataille en 2015 sera sans doute très intéressante, le jeu vidéo a toujours apprécié être dominé par un triumvirat. On est pas près de s'arrêter de jouer, rendez-vous l'année prochaine !
Mon TOP 3 de 2014
Bayonetta me fait plaisir à plus d'un titre. D'abord, c'est une véritable exclusivité sur une machine dont l'image colle peu avec l'exubérance de la sorcière super sexy. Ensuite, c'est un délire qui nous rappelle les plus belles heures des productions japonaises des années 90. Je suis également content de retrouver PES sur le devant de la scène. Il était temps que Konami tacle proprement PES pour que tout le monde tire la qualité vers le haut. Et puis pourquoi ne pas terminer sur un OVNI qui mérite un coup de pouce ? The Talos Principle est un casse tête comme on n'en fait plus depuis « Portal ». Et rien que pour ça, il mérite un regard de votre part.
Mon FLOP 3 de 2014
- Destiny
- Assassin's Creed : Unity
- La multiplication des "Web TV"
Je m'attendais à une version améliorée d'un Planetside, à un contenu pléthorique et mis à jour à la façon de WoW (au fil du jeu et avec de gros et vrais suppléments payants) et au final je me retrouve avec un jeu étriqué, qui semble ne pas avoir été terminé sur son contenu. En revanche, le modèle économique lui, semble être très au point pour inciter un maximum de personnes à acheter peu, au prix fort. Non décidément, Destiny quitte mon disque dur. Avec AC Unity, la situation est encore différente. Je me lasse d'une production formatée et qui, à force de répondre à des cahiers des charges divers, perd sa personnalité.
Le dernier flop me concerne pas un jeu, mais un phénomène qui me semble inquiétant. Traitez moi peut être de vieux con, mais la multiplication des Web TV me semble dangereuse à plusieurs égards. C'est tout d'abord noyer un peu plus le jeu vidéo dans une culture télévisuelle obsolète. Pourquoi regardons nous de moins en moins la télévision ? Parce que nous passons du temps à jouer. Puis, les gens qui font cette Web TV sont ceux là même qui se sont fait connaître précisément parce qu'ils sortaient du rang et de ses conventions.
Les professionnels prennent ombrage du succès et de l'impact d'amateurs devenus plus influents qu'eux ? Qu'à cela ne tienne, tentons un phagocytage. Les marques ne s'y trompent pas, elle investissent là ou l'impact médiatique sera le plus fort et c'est bien normal. Mais le pendant pervers de la chose, c'est que cette publicité se travestit pour passer inaperçue lorsqu'elle s'associe à des gens qui précisément, s'en sont passés jusqu'alors.